Ixelles : après un an, quel bilan pour la coalition Ecolo-PS de Christos Doulkeridis ?

BX1 revient cette semaine sur les réalisations des trois majorités communales dont la composition a le plus changé en octobre 2018: Koekelberg, Ixelles et Molenbeek, mais aussi sur le premier bilan de l’arrivée d’Ecolo dans les collèges de Saint-Gilles, Uccle et Bruxelles-Ville. Place, ce jeudi, à un point sur la situation à Ixelles.

Rétroacte

Christos Doulkeridis (Ecolo) s’est toujours prononcé en faveur de la majorité la plus “progressiste” possible lors de la campagne du scrutin communal d’octobre 2018. Le soir des élections, Ecolo-Groen (16 sièges (+5)) sort vainqueur du scrutin, devant la Liste de la Bourgmestre, la libérale Dominique Dufourny (12 sièges; -3). Loin devant les formations restantes (Défi, CDH, et PTB), chacune fortes de deux sièges, le PS et le sp.a, qui étaient dans la majorité sortante, héritent de 9 sièges (+1). L’accord pour une majorité Ecolo-PS est donc signé peu avant 4h du matin.

Voilà Ixelles dirigée pour la première fois par un Ecolo. Conformément aux règles internes de son parti, celui-ci démissionne de son mandat de député régional. Il renonce ainsi à l’indemnité de 228.344 euros auquel il aurait eu droit en mai 2019. Le collège compte cinq Ecolo et quatre socialistes, dont cinq hommes et quatre femmes. Chargée de l’Instruction publique, Caroline Désir (PS) est remplacée numériquement en juin dernier par Nevruz Unal.

Quelques mois plus tôt, Willy Decourty (PS), qui a été bourgmestre durant 15 ans et élu depuis 36 ans au conseil communal, a fait ses adieux la politique locale. À noter plus récemment : les éventuelles velléités de Béa Diallo (PS) de candidature aux élections présidentielles de Guinée Conakry.

Potagers Agnès Varda

L’abandon du projet immobilier prévu sur le site des potagers Boondael-Ernotte représente une de premières décisions du collège PS-Ecolo. Au-delà de réjouir les associations de défense de l’environnement, la décision permet de rompre symboliquement avec la politique de la précédente majorité (PS-MR) favorable à l’urbanisation du site. L’important projet de logements qui menaçait depuis 10 ans le site faisait l’objet d’une forte opposition depuis ses débuts.

La volonté de la majorité est de préserver cet espace de nature exceptionnel en imaginant une nouvelle vision de développement du site qui sera fondée sur ses qualités paysagères. Le collège souhaite mettre en place un processus citoyen fondé sur des ateliers participatifs réguliers réunissant toutes les personnes intéressées“, explique alors la commune. Très attachée à la féminisation des noms dans l’espace public, la nouvelle équipe a donné en septembre dernier aux potagers le nom d’Agnès Varda. Le plus difficile reste toutefois à faire : la mise sur pied d’un projet alternatif et sa mise en œuvre.

Marche arrière sur la chaussée d’Ixelles

Comme pour les potagers Boondael-Ernotte, le dossier de la chaussée d’Ixelles constitue l’autre grand dossier du début de la législature. En annonçant fin avril sa future piétonisation 24 heures sur 24, Ecolo-Groen compte bien en faire un second marqueur symbolique. La police locale et Bruxelles Mobilité ont tous deux remis un avis favorable. Tant sur le plan de la sécurité que de la lisibilité, le double système (circulation automobile autorisée de 19h à 7h et interdite en journée) présente en effet des inconvénients.

Lors de l’annonce du projet, Christos Doulkeridis indique toutefois vouloir consulter les commerçants et les habitants du quartier. Ceux-ci rejettent le projet. À 15 jours des élections de mai 2019, le bourgmestre Ecolo fait marche arrière et choisit d’écouter la population. Et renonce ainsi à une victoire symbolique importante. “L’opposition m’a reproché d’écouter ce que les gens disaient. Ça part d’une mauvaise compréhension de ce qu’est la participation. Si en organisant une participation, tu n’es pas capable que ça puisse conduire à revoir ton propre point de vue, alors tu ne dois pas en organiser”, explique le maïeur Ecolo. “Les arguments soulevés étaient très pertinents. Ils consistaient à dire ‘Attention si vous faites ça, il y a le risque d’avoir un trafic de transfert vers nos rues’. Ce qui n’était pas l’objectif”.

Christos Doulkeridis poursuit: “On doit donc d’abord dissuader ce trafic de transit. L’idée n’est pas de soulager le trafic et la qualité de l’air de la chaussée pour aggraver celles des rues à côté. J’ai dit qu’on allait d’abord travailler à réduire la vitesse dans ces rues, avant de revenir sur l’idée d’une fermeture 24h/24. J’y reste personnellement favorable”. Interrogé sur la possibilité d’encore mettre en œuvre cette fermeture complète au trafic, le maïeur botte en touche et indique qu’une évaluation est en cours.

Participation citoyenne, ouverture et convivialité

Pour Ecolo-Groen, il s’agit sans conteste d’un des chevaux de bataille les plus importants. Au-delà des nombreuses réunions citoyennes déjà organisées par la majorité, plusieurs projets ont vu le jour ou sont sur le point de l’être: le Conseil de la nuit (qui s’est réuni trois fois), le déblocage d’un budget participatif annuel (100.000 euros), ainsi que la mise en place d’un conseil consultatif sur la transition écologique et d’un vaste réseau de locaux ouverts aux habitants du quartier (annoncés pour cette année). Le premier projet vise à réunir différents acteurs locaux pour discuter des solutions pour limiter les nuisances de la vie nocturne. Le second permettra dès cette année de financer différents projets proposés par les Ixellois.

“Il y aura des budgets pour des petits projets et des plus gros. Le collège fera une première sélection, puis un jury indépendant se prononcera encore”, explique Christos Doulkeridis. L’Ecolo annonce aussi pour cette année la mise en place d’un réseau de “maisons d’habitants”. “Il y aura dans chaque quartier un bâtiment ou un local où les habitants du quartier pourront se réunir. On va travailler le plus possible sur une logique de gestion par les habitants eux-mêmes. Pour les quartiers où la commune n’a pas de bâtiment disponible, on va être imaginatif. Cela pourrait être dans des écoles par exemple”, explique-t-il. Au total, entre 20 et 30 sites ont déjà été identifiés.

Toujours avec cette logique d’ouverture, le bourgmestre a ouvert en mai dernier au public le petit parc Malibran qui jouxte la maison communale, mais aussi compte faciliter les fermetures de rue le week-end. “Le projet aboutira en 2020. Cela concerne les rues où il n’y a pas beaucoup de circulation. L’idée, c’est que les riverains puissent les fermer sans trop de démarches administratives, par exemple pour organiser une fête de quartier. Je veux de la souplesse”, explique-t-il.

“À la limite, cela pourrait être même eux qui bougent les barrières. La cohésion sociale et l’ouverture vers les autres sont un axe majeur de ma politique. Je pars aussi du principe que ce qui appartient à la commune appartient in fine aux habitants”.

Féminisation et inclusion

La majorité a aussi travaillé, durant la première année de la législature, à un projet de féminisation des noms de rue dans l’espace public. “On en avait 17 portant un nom féminin. Mon objectif est de doubler ce chiffre dès 2020. Nos équipes ont préparé le terrain et on a déjà ciblé les rues concernées”, explique Christos Doulkeridis. Celui-ci travaille aussi à la valorisation du brassage des cultures, en particulier à Matonge. À l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance du Congo en juin prochain, la commune prévoit un certain nombre d’activités.

Du côté socialiste, on se réjouit de l’actuelle politique d’ouverture envers Matonge et n’hésite pas à égratigner l’ancien partenaire libéral. “On va organiser les États-Généraux de Matonge et travailler sur les jeunes. On sent vraiment une dynamique différente, plus positive, dans le collège. L’approche est moins stigmatisante. Il y a plus l’envie d’accompagner les gens plutôt que d’opter pour la répression”, assure le premier échevin Béa Diallo (PS), dont le parti a pourtant géré le maïorat durant la moitié de la précédente législature.

Urbanisme et mobilité

Sur le plan de la mobilité, Ecolo a fait passer en 2019 le nombre d’arceaux de vélo de 40 à 290 et installer 25 nouveaux boxes à vélo. “L’objectif est d’avoir des arceaux à tous les carrefours et 100 nouveaux boxes”, indique l’échevin de la Mobilité Yves Rouyet (Ecolo). La commune a procédé l’an dernier à l’acquisition de vélos au bénéfice du collège et des membres de l’administration et au recrutement d’une trentaine de personnes. Objectif: permettre à l’administration de mener les projets de transition écologique et de participation citoyenne.

“Il y avait une série de profils dont nous ne disposions pas, car ce n’était pas la priorité de la précédente équipe“, explique Christos Doulkeridis. Des emplacements pour trottinettes partagées, vélos et scooters partagés ont vu le jour sur la place Sainte-Croix et au cimetière d’Ixelles. Aux manettes du service Travaux publics, le PS vise le réaménagement de 70 artères d’ici la fin la législature. Quatre rues sont déjà refaites et 25 le seront cette année.

La nouvelle équipe s’attaque par ailleurs aux publicités “en contradiction avec les valeurs défendues par la commune”. Sont dans le collimateur : le sexisme, la malbouffe et tout ce qui est contraire au développement durable ou à la lutte contre le réchauffement climatique. “On ne sait rien faire pour les panneaux digitaux des abribus, mais on a notre mot à dire lors de l’installation de bâches ou pour le journal communal. Il n’y a par exemple plus de publicité pour Quick. On vise aussi notamment celles sur l’alcool et les voitures”, explique Yves Rouyet, également compétent pour l’urbanisme.

Du côté de l’opposition, on fustige le flou des critères de décision et l’absence de sécurité juridique. “Jusqu’à va-t-on alors? Si on suit leur logique, on pourrait interdire les kiwis qui viennent de Nouvelle-Zélande. Il n’y a en outre aucune base légale. Ils s’exposent à des recours ce qui est déjà le cas”, insiste le conseiller communal Geoffroy Kensier (Objectif XL). Si l’édile Ecolo croit dans le bien-fondé de cette mesure, il ne conteste pas en revanche le manque de sécurité juridique.

Autre dossier en lien avec la publicité dans l’espace public : le refus en février 2019 d’accueillir sur son territoire 28 nouveaux panneaux publicitaires digitaux. Arguments invoqués : le danger éventuel qu’ils présentent pour la sécurité routière et leur forte consommation électrique. Le gouvernement bruxellois a finalement recalé 11 des 28 recours déposés par la majorité ixelloise.

Sport, chèques repas et enseignement

Du côté socialiste, on souligne les forts accents sociaux du budget 2020. Celui-ci prévoit la mise à disposition de chèques repas (valeur de 6 euros) pour le personnel du CPAS et de l’administration, la gratuité des repas chauds pour les 1.300 élèves de l’enseignement différencié communal et la participation aux frais scolaires de plus de 3.000 familles à hauteur de 60 euros. La première mesure coûte annuellement 621.000 euros, la seconde 85.000 et la troisième 180.000. “On est très heureux de ce budget social. Il faut aussi savoir qu’on était une des dernières communes à ne pas donner de chèques-repas à son administration”, explique Béa Diallo.

Le PS vient par ailleurs d’annoncer la réalisation d’un cadastre des travaux de réparation et rénovation nécessaires dans l’ensemble des écoles communales . “Nos services qui ont travaillé dessus en 2019, ont dénombré 230 interventions. Un tel type de cadastre est sans doute une première en Région bruxelloise. On se donne neuf ans pour y arriver. On a calculé que 20 millions d’euros seront nécessaires et il nous faudra évidemment obtenir des subsides de la Fédération Wallonie-Bruxelles”, explique l’échevin de l’Enseignement Romain De Reusme (PS). En ce qui concerne la création de nouvelles écoles, la majorité souhaite investir, ces prochaines années, 32 millions d’euros. Du côté d’Ecolo-Groen, qui gère la Petite Enfance, on annonce l’ouverture progressive de 114 nouvelles places de crèche.

CPAS d’Ixelles et au service Propreté

Les travailleurs du CPAS et du service Propreté ont plusieurs fois donné de la voix et fait grève depuis le début de la législature. En cause: des conditions de travail indignes et des problèmes de sous-effectifs récurrents. Ecolo ne s’est jamais privé de critiquer la gestion de l’équipe précédente, mais c’est plus compliqué de faire pareil du côté socialiste, même s’il est vrai que c’était Défi et le MR qui géraient les compétences. Voilà des années que les problèmes sont connus, tant au service Propreté qu’au CPAS, et la majorité PS-MR n’a jamais investi suffisamment pour résoudre ceux-ci.

Les tensions sociales au CPAS et au service Propreté devraient désormais appartenir au passé au regard du budget 2020. La dotation annuelle du premier augmente de trois millions d’euros (12 % de plus que l’année passée) et le second va recevoir deux camions compacteurs (coût: 17.000 euros), des nouveaux vêtements et des karchers neufs.

La polémique “sorties scolaires au zoo”

La majorité a décidé de ne plus organiser de sorties pour les élèves de l’enseignement primaire communal dans les parcs avec des animaux sauvages en captivité. Cette décision éminemment symbolique n’impacte pas la vie quotidienne des élèves. Son retentissement médiatique s’est révélé en revanche très important. BX1 peut donc difficilement ne pas y revenir. “Ce n’est pas le rôle de l’école d’organiser des voyages qui mettent en avant des animaux sauvages qui ne sont pas à leur place. Il a été demandé en collège de ne plus faire de dépenses pour ce type de voyages et que ce type d’endroits soit exclus des destinations scolaires”, explique ainsi, en janvier dernier, Christos Doulkeridis.

Dans les rangs de l’opposition, on ne s’est pas privé de critiquer la décision. “Les leçons en classe et puis l’observation des sujets étudiés ont toujours fait partie des méthodes pédagogiques. C’est vraiment regrettable de priver des enfants de cette expérience du zoo tant on connait l’attachement des enfants au monde des animaux”, lâche Geoffroy Kensier (Objectif XL, cdH). Même son de cloche du côté de Gautier Calomne (MR): “Si je suis très sensible au bien-être animal, j’estime pour ma part que ces visites peuvent être utiles précisément dans un contexte pédagogique tant sur le plan de la sensibilisation des enfants que de la conservation des espèces menacées”.

Choix dogmatiques, explosion des dépenses et effets d’annonce

La majorité a augmenté en 2020 les impôts sur l’immobilier sans prévoir de compensation au niveau de l’IPP. En passant de 2.760 à 2.950 euros, les additionnels rapporteront ainsi en principe 2 millions d’euros en plus par an à la commune, expliquait L’Écho. Une mesure que le MR comme Objectif XL critiquent durement, faisant valoir que les communes qui augmentent le précompte baissent généralement leur IPP. “Ixelles avait déjà l’impôt des personnes physiques (IPP) le plus élevé. Cela va pénaliser les propriétaires, mis il faut se dire que ceux-ci répercuteront ça sur les locataires”, indique Geoffroy Kensier. “Une série d’autres taxes ont été revues à la hausse. Tout ça pour compenser l’explosion des dépenses au niveau du personnel avec une masse salariale qui augmente de 9 millions € par rapport à 2018”, complète Gautier Calomne.

Le mot dogmatisme revient régulièrement du côté de l’opposition, quand il s’agit d’évoquer les décisions de la majorité. “J’étais content à l’idée d’avoir une nouvelle majorité. C’était important qu’il y ait un nouveau souffle à la tête de la commune. Je ne vais pas cacher que je suis déçu. Cela bouge peu, mais il y a aussi beaucoup de dogmatisme”, assure Geoffroy Kensier, se référant notamment aux décisions sur les sorties scolaires et l’interdiction de la publicité contre la malbouffe.

Pour l’opposition, Défi y compris, les effets d’annonce constituent enfin une importante caractéristique de la majorité Ecolo-PS.  “Tant sur le plan de la propreté que la mobilité, le bilan est mauvais“, affirme Gautier Calomne. Objectif XL égratigne, pour sa part, la fusion des services culturels néerlandophone et francophone: “Cela peut être une bonne idée, mais alors tu gardes un échevin. Aujourd’hui, on a un seul service avec deux échevins”.

Voilà enfin un an que l’opposition demande à Christos Doulkeridis d’arrêter de cumuler le maïorat avec la présidence du conseil communal. “C’était, il y a quelques années, une demande d’Ecolo, et une motion l’obligeant à le faire dans les plus brefs délais a été votée en janvier 2019. Cela fait déjà plus d’un an. Il y a un véritable déni des textes votés”, explique Gautier Calomne. Interrogé sur le sujet, le bourgmestre confirme son intention de céder prochainement la présidence du conseil communal, sans toutefois annoncer d’échéance précise. Notons qu’il évoquait, le mois dernier, ce mois de février.

“Je comprendrais la critique si j’étais là depuis 20 ou 30 ans, mais là, cette critique est franchement ridicule. Il n’y aurait même pas de place pour l’instant dans la salle pour cela. D’une certaine manière, quand je vois leurs critiques, cela me rassure. Je me dis que si ce n’est que cela, alors je peux me dire que cela se passe bien”, indique le maïeur. Qui ajoute: “Les libéraux répètent que leur budget  était en boni, mais quand on voit les sous-investissements récurrents qu’il y avait au CPAS, on peut plutôt parler d’un faux boni, voire d’une mauvaise gestion”.

Quels défis à court terme?

Christos Doulkeridis l’assure: il n’imaginait pas à quel point les différentes démarches administratives et les processus de marché public pesaient sur l’action politique locale . “Tout prend un temps incroyable. Le défi est d’aller plus vite, car les citoyens ne comprennent pas et cela va accroître le décalage avec la politique”, indique l’Ecolo. Après avoir dû d’abord recruter certains profils manquants, il lui reste désormais à concrétiser ses projets participatifs, avancer sur le dossier de la mobilité et la verdurisation de Flagey, ou encore celui des repas de cantines scolaires alors que le contrat avec Sodexo se termine bientôt.

Il annonce aussi les prémisses d’un projet de réaménagement du Châtelain. ‘Tout reste à faire”, glisse-t-il. L’avenir dira aussi si le bourgmestre concrétisera ou non la piétonnisation totale de la chaussée d’Ixelles. Le dossier est emblématique d’un des principaux défis à résoudre : la balance entre la prise de décision et le processus participatif qui lui est cher. Il y reste favorable, il est au pouvoir et il a la majorité pour le faire, mais les riverains sont contre.

Du côté du PS, il faudra surtout concrétiser le plan de rénovation et de création des écoles et… trouver les subsides pour le réaliser pleinement. Sur le volet sportif, Béa Diallo espère pouvoir lancer un master plan de rénovation ou reconstruction du stade d’Ixelles. “Les infrastructures ne conviennent plus. On a défini un cahier des charges pour une étude de 150.000 euros visant à voir ce qu’il est possible de faire”, indique l’échevin. Un dossier assez difficile à réaliser au regard de son futur coût important, mais dont la commune aurait bien besoin.

Julien Thomas – Photo: BELPRESS

 

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20 février 2020 - 07h00
Modifié le 21 février 2020 - 15h54