Éclairage public coupé plus tôt : piétons et cyclistes, dans le noir, se sentent en insécurité
Depuis la décision des bourgmestres bruxellois de couper l’éclairage public plus tôt le matin, le sentiment d’insécurité, notamment routière, a augmenté chez les cyclistes et les piétons. La mesure devrait être modifiée après les vacances d’automne.
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Il y a près de trois semaines, la précédente conférence des bourgmestres s’était penchée sur les économies d’énergie à faire sur l’éclairage public des différentes communes. Il avait alors été décidé d’harmoniser l’éclairage public sur les 19 communes et d’éteindre 30 minutes plus tôt l’éclairage en voirie.
Une décision qui oblige dorénavant certains à se déplacer dans le noir le matin, et qui engendre parfois un sentiment d’insécurité.
À l’occasion de sa nouvelle campagne de visibilité ‘Be bright, use a light’, Bruxelles Mobilité distribuait ce jeudi matin un kit d’éclairage aux cyclistes.
Il faut dire que l’organisme régionale recense chaque année une augmentation sensible des accidents avec piétons et cyclistes entre septembre et novembre, soit à l’approche du changement d’heure. “Chez les piétons par exemple, on a constaté une augmentation de 28%, soit 180 accidents dont le manque d’éclairage ou un éclairage défectueux était la cause”, déclare Inge Paemen, porte-parole de Bruxelles-Mobilité.
Une réalité qui a donc poussé les bourgmestres de la Région bruxelloise à revenir ce mercredi sur leur décision d’éteindre les lampadaires 30 minutes plus tôt.
■ Reportage de Marie-Noëlle Dinant, Nicolas Scheenaerts et Stéphanie Mira