Une pétition pour défendre le plan Good Move récolte plus de 5.000 signatures
Critiqué par de nombreux riverains mécontents, le nouveau plan de circulation bruxellois Good Move n’a pourtant pas que des détracteurs. Une pétition, lancée il y a un mois et dénommée #WeLoveGoodMove, affichait lundi après-midi plus de 5.000 signatures.
À l’initiative de cette pétition figurent des amoureux de la capitale, sensibles à la question écologique, qui “veulent donner une chance au plan Good Move“, alors que plusieurs villes ont franchi le pas avant Bruxelles. “Dans quelle ville voulons-nous vivre demain ? Le problème écologique est-il réel ou pas vraiment ? Y a-t-il une urgence ou peut-on prendre encore un peu notre temps? En assumant ces responsabilités, Good Move est un de ces trop rares plans ambitieux. Il fait donc bien sûr grincer des dents !Pourtant le statu quo est impossible et la contrainte, toujours impopulaire“, relève Grégoire Legrain à l’origine de la pétition.
“Ceux qui crient contre le changement se font toujours plus remarquer que les autres. Et nous risquons d’encore perdre 15 ans, tout simplement… Ils disent que tous les Bruxellois sont contre ? C’est vrai ça ?“, interpelle-t-il, s’adressant notamment à la “majorité silencieuse favorable à des mesures écologiques“. En l’espace d’un mois, la pétition a récolté près de 5.200 paraphes.
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Instauré à la mi-août, le nouveau plan de circulation Good Move a suscité l’opposition d’une frange de la population, tant dans l’hypercentre que dans d’autres mailles de quartier. Dans certaines communes, parmi lesquelles Anderlecht et Jette, le plan a été suspendu avant même son évaluation. A Schaerbeek, la fronde anti-Good Move a donné lieu à plusieurs actes de désobéissance civile et à des débordements, au point de geler pendant plusieurs mois la mise en place de la dernière phase du dispositif dans un quartier de la commune.
Belga – Photo : Belga