I Love Science : un festival pour susciter des vocations
Mission importante pour Nael et Nawel, 7 ans et demi. Au stand consacré au corps humain du festival I Love Science, ils doivent reproduire la circulation sanguine.
“On avait des petites manettes et on a dû amener les boules, les mettre dans la poubelle. C’est bien. On apprend, si on veut être grand médecin, on apprend d’être médecin.”
Mais quand on demande à Nael s’il voudrait devenir médecin plus tard, la réponse est claire : “Non.” Mais même sans vocation médicale, l’activité plaît. “En tout cas, c’était trop bien, on s’est trop bien amusés.”
C’est le premier jour du festival, qui doit continuer tout le week-end. “Nous sommes présents chaque année et il y a deux ans j’étais moi-même présent au I Love Science et il n’y avait pas la moitié de cette affluence. Ce qui fait plutôt plaisir parce que ça montre l’engouement des enseignants et l’engouement des parents d’élèves pour voir justement tout ce qui se passe au niveau des stands.” lance Nicolas Bonnal, animateur Cap Sciences.
I Love Science en est à sa huitième édition et attire environ 15 000 personnes chaque année. Gratuit, le festival est co-organisé par Visit Brussels et Innoviris avec un double objectif : “Mieux faire connaître la science, comment est-ce qu’elle fonctionne, quelles sont les démarches scientifiques, comment est-ce qu’on utilise les résultats de recherche dans notre quotidien. Et par ailleurs aussi attirer les jeunes vers les métiers scientifiques et techniques.” affirme Marie-Carmen Bex, directrice générale chez Innoviris.
Cette année, un accent particulier est mis sur la participation des filles, encore sous-représentées dans les filières scientifiques. “On se rend compte que les jeunes filles sont sous-représentées dans ces métiers, dans ces études-là, alors qu’il y a vraiment tout un potentiel pour elles.” poursuit Marie-Carmen Bex.
Au total, plus de 60 stands sont installés pour cette édition, avec un objectif clair : inspirer les scientifiques de demain et rendre la science accessible à tous.
■ Reportage de Caroline VerbruggenL, Béatrice Broutout et Laurence Paciarelli





