Grève dans l’enseignement: les arrêts de travail de ce mercredi ne sont qu’un début
Des arrêts de travail ont été observés dans plusieurs écoles de Bruxelles ce mercredi. Un préambule aux deux journées de grève prévues les 27 et 28 janvier prochain. Aujourd’hui, les syndicats cherchent surtout à faire comprendre leurs revendications.
Depuis l’annonce du budget provisoire par le nouveau gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et son vote ensuite, le secteur de l’enseignement obligatoire grince des dents. Parmi les mesures qu’il dénonce : l’exclusion des élèves en décrochage scolaire, une différenciation entre les élèves de l’enseignement qualifiant et ceux de l’enseignement ordinaire, la fermeture des 7ᵉ professionnelles, ou encore un enseignement à deux vitesses, entre le privé et le public. À ces mesures plus techniques, s’ajoute aussi une crainte des enseignants quant à la sécurité de leur emploi. Avec la fin des nominations à vie, en faveur des CDI.
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Des propos démentis à plusieurs reprises par la ministre de l’Enseignement francophone, Valérie Glatigny (MR) qui persiste et signe sur les différentes mesures prises par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Aujourd’hui, mais aussi les 27 et 28 janvier prochains, les enseignants exigent et exigeront un retour en arrière. Les mouvements de grève pourraient se durcir si leurs demandes ne sont pas attendues. Ce sera d’ailleurs la première fois, depuis 30 ans, que les enseignants feront grève deux jours d’affilée.
■ Explications et reportage de Jim Moscovics, Charles Carpreau et Pierre Delmée