Une cinquantaine de syndicalistes ont manifesté devant le siège de TotalEnergies

Logo de TotalEnergies - Photo : Google Street View

En parallèle de la manifestation nationale contre le dumping social, une cinquantaine de syndicalistes étaient devant le siège de TotalEnergies ce lundi matin, sur le boulevard Anspach.

Les représentants des travailleurs de Total ont dénoncé, une fois encore, le projet de rachat de toutes les stations-service de TotalEnergies par un acteur canadien. Le géant pétrolier avait annoncé, mi-mars, son attention de s’associer à Couche-Tard pour l’exploitation de ses 619 stations-service en Belgique et au Luxembourg, via une co-entreprise dans laquelle la société canadienne détiendra la majorité des parts. La compagnie pétrolière française en conservera environ 40%.

Les syndicats assurent que 900 personnes sont concernées par cette reprise en Belgique, dont 140 au siège de l’entreprise.

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Total a conclu des conditions pour lui-même avec le repreneur, mais il n’y a pas de conditions sociales pour les travailleurs repris. Il n’y a rien sur le papier“, déplore Hans Christiaens, du syndicat socialiste flamand ABVV-BBTK. “Il y a également de l’anxiété et un manque de clarté parmi ceux qui restent. Nous demandons qu’au moins une convention collective de travail soit couchée sur le papier afin que les travailleurs repris puissent conserver leur salaire et leurs conditions de travail, et que ceux qui ne sont pas impliqués dans la reprise aient des garanties qu’ils pourront rester.

L’action a été menée en front commun FGTB-Setca, ABVV-BBTK, ACV et CNE. Sur les pancartes, étaient inscrits des slogans tels que “Stop au dumping social” et “Stop au dumping Total”.

D’autres actions, ou grèves pourraient suivre, selon Hans Christiaens.  “Nous allons maintenant sonder les gens pour savoir jusqu’où ils veulent aller, mais des grèves ne sont certainement pas exclues“, a-t-il prévenu. Aucune date n’a été fixée pour de nouvelles négociations.

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