Près de 35% des Bruxellois découragés par le manque d’efficacité des transports en commun
Le coût, la ponctualité, et le harcèlement vécu dans les transports en commun découragent les Belges, selon une étude commandée par le SPF Mobilité et mise en avant par Sudpresse.
Le SPF Mobilité a réalisé une étude auprès de 2.000 Belges pour identifier les freins et les incitants à l’utilisation des transports en commun. “Les résultats de l’enquête mettent en évidence que les gens ont l’impression que nos transports publics sont trop chers et en particulier le train“, peut-on lire dans le rapport.
Un quart des Belges ont identifié la réduction du coût des trajets comme la proposition principale qui les encouragerait à utiliser davantage les transports publics. Les transports en commun gagneraient également, selon l’enquête, à être plus flexibles et efficaces, deux caractéristiques attribuées à la voiture. 55,7 % des Wallons, 53 % des Flamands et 34,7 % des Bruxellois sont en effet découragés par le temps qu’ils mettent à atteindre leur destination via les bus, trams ou métros. Plus de la moitié des Belges indiquent par ailleurs qu’ils sont découragés par le fait que leurs destinations ne sont pas ou mal desservies.
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La ponctualité, devrait elle aussi être améliorée. Elle est considérée comme un obstacle qui décourage plus de 50 % des Belges à prendre le train tandis qu’ils sont près de 60 % à être découragés lorsqu’il s’agit du tram, du métro ou du bus. Le sentiment de sécurité est aussi quelque chose d’important. D’après l’enquête, près d’une femme sur trois (29,3 %) vit le harcèlement comme un obstacle pour emprunter les transports en commun contre un homme sur cinq.
Belga – Photo: D.R