Les communes devront contrôler les hébergements citoyens pour les Ukrainiens

Les initiatives citoyennes se multiplient, mais certaines règles doivent être respectées.

En écho à l’appel à la vigilance pour l’accueil citoyen des femmes et enfants d’Ukraine lancé par le cofondateur de la Plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés Mehdi Kassou, le cabinet du secrétaire d’État à l’Asile et la Migration Sammy Mahdi (CD&V) a expliqué mardi en fin de journée la procédure actuellement à l’œuvre.

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L’agence fédérale Fedasil oriente en premier lieu les personnes, depuis l’institut Bordet, principalement vers les hébergements collectifs déployés par les villes et communes, tels que les halls de sport et les salles de fête. En parallèle, certains citoyens proposent également d’accueillir des réfugiés chez eux. Dans ce cas, ce sont les communes qui doivent contrôler les hébergements proposés par des particuliers sur leurs territoires.

Inventaire et contrôles

Chaque commune est chargée de faire l’inventaire de toutes les places d’accueil de crise disponibles sur son territoire et en faire part au Centre national de crise, qui prend en charge la coordination avec Fedasil.

Quant aux contrôles, bien qu’ils relèvent de la compétence des pouvoirs locaux, des suggestions ont été adressées aux communes. Il leur a par exemple été conseillé de demander aux hébergeurs de fournir des certificats de bonne conduite, vie et mœurs.

Le gouvernement fédéral a mis en place une foire aux questions à destination des villes et communes qui souhaitent mettre en place un accueil des réfugiés ukrainiens.

V.d.T. (avec Belga) – Photo : Belga