La chambre du conseil se penche sur les soupçons de fraude dans la vente du RSC Anderlecht
La chambre du conseil de Bruxelles a débuté jeudi l’examen du dossier de fraude présumée dans le cadre de la vente du club de football RSC Anderlecht à Marc Coucke.
Dans ce dossier, le parquet fédéral souhaite poursuivre seize suspects, parmi lesquelles cinq sociétés. Le parquet et les parties civiles prendront la parole jeudi, avant les plaidoiries de la défense des différents suspects, le 12 mars. Les anciens propriétaires du Royal Sporting Club Anderlecht et leur entourage sont soupçonnés d’avoir vendu le club à un prix supérieur à sa véritable valeur.
Le parquet souhaite que seize suspects, onze individus et cinq sociétés, soient renvoyés devant le tribunal correctionnel pour escroquerie, faux et usage de faux, blanchiment d’argent, corruption, abus de confiance et violation du secret professionnel. Parmi eux, l’ancien directeur sportif Herman Van Holsbeeck aurait admis une fraude lors de ses auditions par l’Office central pour la répression de la corruption (OCRC).
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Parmi les autres mis en cause figurent l’ex-président du club Roger Vanden Stock, l’ex-CEO Jo Van Biesbroeck, l’ancien directeur financier Rene Trullemans, ainsi que l’avocat du club de l’époque. L’agent de joueurs Christophe Henrotay, également dans le viseur de la justice dans d’autres affaires liées au football, et deux de ses collaborateurs sont aussi soupçonnés, tout comme la société britannique Foot Innovation appartenant à Christophe Henrotay.
Le parquet vise par ailleurs le cabinet d’affaires Clifford Chance et de deux de ses avocats, qui ont réalisé la vente à Marc Coucke en 2017. L’avocat et administrateur Luc Deleu ainsi que Van Landuyt et Associés, le cabinet auquel il est affilié, sont de plus concernés. Deleu était lui-même administrateur à Anderlecht, où il siégeait aux côtés de représentants du véhicule d’investissement de Marc Coucke, Alychlo.
Belga