Ammar Berro : “Il ne faut pas galvauder le terme de fasciste”
Ce samedi, le collectif “Stand-up against fascism” est devenu le Front antifasciste. Ammar Berro, un des porte-parole du mouvement, était l’invité de Bonjour Bruxelles.
Le 25 avril est une date importante pour les mouvements antifascistes. Cette année, ils commémoraient les 80 ans de la mort de Mussolini ou encore les 50 ans de la chute du dictateur Salazar au Portugal. A Bruxelles, c’était l’occasion d’une journée d’échange et l’annonce du changement de nom du collectif “Stand-up against fascism” en “Front antifasciste bruxellois”. “C’est un nom plus parlant et plus compréhensible”, explique Ammar Berro. “On voit la montée du discours d’extrême-droite auprès des partis aussi qui ne sont pas d’extrême-droite. Leur programme fait peur à beaucoup de monde comme les personnes ciblées d’origine étrangère ou LGBT. Ces personnes risquent leur vie si les discours sont mis en place.”
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Pour Ammar Berro, il ne faut pas galvauder le terme. Le front qui est composé de plusieurs associations et de citoyens qui veulent lutter contre le fascisme, lie ses actions à la lutte anti-capitaliste et contre le gouvernement Arizona.
■ Interview d’Ammar Berro, porte-parole du Front antifasciste bruxellois par Cyprien Houdmont.