Action citoyenne à vélo pour appeler les partis en formation à changer le système

Un groupe de citoyens a mené vendredi une action à vélo passant le long des sièges de la N-VA, du CD&V, des Engagés, du MR et de Vooruit, les partis négociant actuellement la formation du gouvernement fédéral.

Cette action a pour objectif d’inciter les politiques à réfléchir à un changement de système à grande échelle. Pour ce faire, le livre “‘Land van Hoop: omarm de verandering” (“Terre d’espoir : embrasser le changement“) a été remis aux différents partis.

A l’aide de ce livre, rédigé sous la direction de Cathy Macharis, experte en mobilité à la VUB, le groupe de citoyens préconise une approche globale et un changement de système à grande échelle dans notre pays. Non seulement dans les domaines de la mobilité et de l’économie, mais aussi dans ceux de l’énergie, de l’alimentation, de la construction, de l’éducation et de la politique elle-même. Selon le groupe de citoyens, tous ces domaines de compétence se heurtent progressivement aux limites du possible. En raison de l’interaction de crises multiples, ce que l’on appelle une polycrise, “le système se heurte à ses limites“, déclare Cathy Macharis. Cela se voit à la fois dans “notre alimentation, la façon dont nous construisons, le système politique lui-même et le système éducatif“. Grâce à une analyse scientifique des limites de ces domaines de compétence, les scientifiques tentent de formuler une approche globale en réponse à ces soi-disant limites et frontières du possible.

Outre le professeur Macharis, la chercheuse postdoctorale Louise Knops et le professeur Tom Kuppens, entre autres, collaborent également à l’étude.  La construction circulaire, l’habitat coopératif, l’élimination des combustibles fossiles, la création de communautés énergétiques et le fait de repenser le système politique et économique devraient, entre autres, apporter des solutions. Pour rétablir la confiance dans la politique, par exemple, des efforts supplémentaires pourraient être déployés pour explorer de nouvelles formes de politique, telles que des formes plus délibératives et participatives. “Le changement est inévitable, acceptons-le“, conclut Cathy Macharis.

Belga

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09 août 2024 - 17h20
Modifié le 09 août 2024 - 17h23