“Le vélo est le moyen de transport le plus rapide pour rejoindre le centre de Bruxelles”
Le vélo est le moyen de transport le plus rapide pour rejoindre le centre d’une ville depuis sa périphérie en heure de pointe, selon les résultats d’un test mené par huit équipe de la Fietsersbond, mardi matin, à Bruxelles, Gand et Anvers. L’avantage du vélo sur le transport public varie de 5 à 30 minutes. La voiture est arrivée de 10 à 15 minutes plus tard que le vélo.
Les différentes équipes sont parties vers 08h00 des périphéries de Gand (Wetteren, Melle, Destelbergen) de Bruxelles (Tervueren, Jezus-Eik et Asse) et d’Anvers (Boechout, Aartselaar) pour rejoindre respectivement l’hôtel de ville gantois, la place de la Bourse à Bruxelles et la Grand-Place d’Anvers.
Concernant la capitale, le cycliste venu de Asse a mis 35 minutes sur les 13,5 kilomètres entre la cité brabançonne et la place de la Bourse à Bruxelles, alors qu’un collègue en transports en commun a mis 36 minutes, contre 50 minutes pour la personne en voiture.
Le cycliste qui a démarré de Jezus-Eik a mis 37 minutes pour arriver dans le centre de Bruxelles contre l’utilisateur de transports en commun et 51 minutes pour l’automobiliste.
Enfin, le cycliste qui s’est élancé de la place de Tervueren a mis 45 minutes pour rejoindre la Bourse contre 50 minutes pour l’homme ayant utilisé les transports en commun et 55 minutes pour l’homme en voiture.
Le Fietsersbond explique également qu’un test d’un vélo électrique confirme que la différence de vitesse entre le vélo normal ou sa version électrique est quasiment nulle vu que tous les cyclistes sont contraints de respecter le code de la route et de s’arrêter aux carrefours et feux tricolores.
L’organisation de cyclistes avait déjà réalisé une telle enquête en octobre dernier sur le trajet domicile-travail à Bruxelles. Il avait été démontré que le vélo était plus rapide pour les petites (jusqu’à 5km) et moyennes distance (jusqu’à 15km).
La Fietsersbond rappelle la nécessité d’investir dans des pistes cyclables sécurisées entre les villes périphériques et les grands centres urbains.
Gr.I. avec Belga – Photo : Belga/Laurie Dieffembacq