Sondage : à Bruxelles, le PS décline, le MR passe en tête

Le Parti socialiste reprend des couleurs en Wallonie, devançant à nouveau le MR en intentions de vote, alors qu’Ecolo progresse à Bruxelles et que la N-VA fait toujours la cours en tête en Flandre, indique un sondage Ipsos-Le Soir-RTL-TVI, Het Laatste Nieuws-VTM dont les premiers résultats ont été publiés vendredi soir.

Après avoir repris quelques couleurs, le PS décline à nouveau à Bruxelles, dans la foulée de l’affaire Gial, du nom de cette ASBL chargé gérer l’informatique de la Ville. Le PS passe de 17,6% à 16,6% et cède la place de premier parti au MR, qui passe de 16,5% à 17,8%. On notera aussi le déclin du PTB dans la capitale. Le parti recule pour la troisième fois consécutive et passe de 12,1% début 2017 à 7,4% aujourd’hui. Le cdH maintient son score très faible de 6%, à égalité avec la N-VA. Ecolo réalise une bonne performance. Quant à DéFI, il recule à 14,3% des intentions de vote (contre 15,8% lors du sondage similaire de décembre, mais en progression pa rapport à son résultat électoral de 2014 (11,1% des voix).

Après cinq baisses successives, qui l’ont vu passer de 26,7 à 19,5% des intentions de votes, le PS se ressaisit en Wallonie et atteint les 23,9%, selon ce “grand baromètre”. Si les élections se déroulaient dimanche, il prendrait la première place au MR, qui, lui, fléchit et passe de 22,1% en décembre dernier à 21,2%. Le PTB reste à un haut niveau, à 17,3% mais perd quand même 1,6 point dans l’aventure. Tout comme à Bruxelles, Ecolo enregistre une belle performance et passe de 11 à 13,5%. Le cdH poursuit quant à lui son déclin en Wallonie, tombant à 7,2% des intentions de vote (-1,1), soit exactement la moitié de son score lors des élections législatives et régionales de 2014. Dans la capitale, les écologistes sont aussi à nouveau en progression, passant de 12,8 à 13,5% d’intentions de vote, souligne le sondage.

Les personnalités qui recueillent le plus grand pourcentage d’opinions favorables sont Olivier Maingain, le président de DéFi, avec 43%, devant, à égalité, le bourgmestre de Charleroi Paul Magnette (PS) et le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders (37%).

En Flandre, le sp.a progresse légèrement, pour la première fois depuis longtemps, à 13% des intentions de votes, redevenant le troisième parti devant l’Open VLD, mais loin derrière la N-VA, qui reste – et nettement – en tête avec 31,3%, en recul toutefois par rapport au score enregistré lors des élections de 2014, soit 32,4% des suffrages exprimés. Le CD&V stagne en deuxième position, à 15,1% des intentions de vote, soit 3,5% de moins que son score électoral de 2014, qui était de 18,6%. Si les élections avaient lieu dimanche, l’Open Vld passerait à la quatrième place, avec 12,7%, en baisse alors que les écologistes de Groen feraient, avec 10,4%, mieux que lors du scrutin de 2014. Les progressions les plus importantes sont à mettre au crédit du Vlaams Belang (de 5,8 à 9% entre les deux sondages) et du PvdA (l’aile flamande du PTB), qui recueille 6% des intentions de vote, alors qu’en 2014 il n’avait, avec 2,8 des suffrages exprimés, pas atteint le seuil d’éligibilité.

Le secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Theo Francken (N-VA) est la personnalité politique la plus populaire en Flandre, devançant son président de parti, Bart De Wever, et le Premier ministre Charles Michel (MR).

Ce sondage Ipsos a été réalisé entre le 27 février et le 6 mars au niveau national, auprès de 2.496 personnes formant des échantillons représentatifs des Belges âgés de 18 ans et plus, à raison de 983 en Wallonie, 965 en Flandre et 548 dans les 19 communes de la Région Bruxelles-Capitale. La marge d’erreur maximale, pour un pourcentage de 50% et un taux de confiance de 95%, est de +-3,1 en Wallonie, +-3,2 en Flandre et de +-4,2 à Bruxelles.

Belga