Premières Journées du Matrimoine, l’héritage culturel féminin à l’honneur

Les toutes premières Journées du Matrimoine étaient organisées ce week-end à Bruxelles. Pour l’occasion, la Collective Noms Peut-Être a renommé symboliquement des rues du centre de Bruxelles avec les noms de femmes qui ont réalisé d’importantes actions dans notre pays.

Entendez par “matrimoine” l’ensemble des biens, matériels ou immatériels, ayant une importance artistique ou historique hérités des femmes. Initiées à Paris il y a 4 ans, les Journées du Matrimoine veulent mettre en avant les femmes oubliées de l’Histoire, notamment dans notre héritage culturel et architectural. Des promenades dans la capitale étaient organisées tout au long du week-end, passant par des lieux emprunts de féminité, c’est ce qu’explique Apolline Vrancken, architecte et à l’origine des Journées du Matrimoine.

  • Duplex de Marine Guiet et Marjorie Fellinger

Ce samedi, des rues de Bruxelles ont été rebaptisées symboliquement par des noms de femmes qui ont participé à l’héritage commun belge et en-dehors de nos frontières. C’est ainsi que l’infirmière de guerre Jeanne Delaunoy, née à Saint-Gilles en 1881, est mise à l’honneur, elle qui a rédigé un ouvrage de référence sur les conditions d’exercice des hôpitaux de front durant la Première Guerre mondiale. Autre nom à s’inscrire sur les murs de Bruxelles, Paule Lamy, avocate féministe belge née dans la capitale en 1922.

La Rédaction

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29 septembre 2019 - 14h56
Modifié le 29 septembre 2019 - 19h49