Les patients à hauts risques commencent à être vaccinés aux hôpitaux Iris Sud
Si la campagne de vaccination pour l’ensemble des Bruxellois porteurs de facteurs de comorbidité doit débuter le 6 avril prochain, des patients porteurs de ces facteurs ainsi que des patients à hauts risques dans les hôpitaux Iris Sud ont déjà pu obtenir une dose de vaccin contre le Covid-19 dès ce mardi.
Ce sont les médecins des hôpitaux Iris Sud qui proposent à leurs patients porteurs de facteurs de comorbidité et patients à hauts risques d’être vaccinés prioritairement durant cette campagne. Cela concerne notamment les patients du service oncologie, mais également des patients qui connaissent des problèmes pulmonaires ou cardiaques. Ils peuvent ainsi être vaccinés dans un cadre qu’ils connaissent, avec leur médecin à leurs côtés.
Près de 350 personnes vont être vaccinées prioritairement, annoncent les hôpitaux Iris Sud. Ces vaccins peuvent être réalisés grâce aux surplus des doses de vaccination distribuées, après la campagne dédiée au personnel hospitalier, déjà vacciné.
Une campagne officielle dès le 6 avril
La campagne bruxelloise débutera pour de bon à partir du mois d’avril, pour les personnes âgées de 18 à 65 ans à comorbidités (diabète, cancer, maladies cardiaques et pulmonaires, …). La liste de ces personnes prioritaires pour la vaccination contre le coronavirus est en cours de préparation.
Un million et demi de personnes sont concernées par cette phase, selon Sabine Stordeur, membre de la taskforce Vaccination. “Leur pathologie augmente le risque de symptômes graves, d’hospitalisation et de décès en cas d’infection” au Covid-19, a-t-elle souligné ce mardi lors de la conférence de presse de l’Institut de santé publique Sciensano et du centre de crise.
Dès la fin de cette semaine, les mutualités vont établir la liste des patients à risque sur base des médicaments consommés. A partir du vendredi 2 avril, les médecins généralistes pourront également y intégrer leurs patients à risque. Parallèlement, des médecins spécialistes pourront y ajouter des personnes atteintes de maladies rares.
■ Reportage de Samia Er Rami, Nicolas Scheenaerts et Corinne Debeul.
Rédaction, avec Belga