“La zone de police avait tout pour que cette soirée se passe bien, mais elle avait apparemment oublié cet événement”

Trois jours après les échauffourés de samedi soir, les questions sont encore nombreuses sur les conditions dans lesquelles la police est intervenue. La polémique continue de gonfler .

Selon le SLFP Police, les forces de l’ordre sont intervenues “dans des circonstances inacceptables“. Vincent Gilles, le président du SLFP Police dénonce ce mardi : les renforts n’étaient pas disponibles directement, car ils n’étaient pas prévus, dit-il, et quand ils sont finalement arrivés, trop tard, ils étaient en nombre insuffisant et impréparés. Les policiers “ont donc été mis en danger par leur propre direction“, continue Vincent Gilles.

L’officier sur place s’est retrouvé bien seul au moment des événements, avec son peloton de 40 personnes. Il a dû prendre des décisions qui n’étaient peut-être pas adéquates parce que l’officier de police administrative, référence n°1 en de telles circonstances, n’était présent ni au commissariat central, ni au centre de commandemant. On ne sait pas où il était“, toujours selon Vincent Gilles.

Le bourgmestre a dit lui-même au chef de corps qu’il fallait être attentif à ce match de qualification“, dit encore Vncent Gilles, “le chef de corps devait prendre cet avertissement au sérieux. Or maintenant ce même chef de corp affirme n’avoir jamais été averti.” Il faudra faire toute la lumière, conclut-il.

La zone “disposait de tous les éléments pour que cette soirée se passe bien, mais n’en a pas fait usage parce qu’elle avait apparemment oublié cet événement.”, regrette le syndicaliste.

  • REPORTAGE de Catarina Letor et Frédéric De Henau

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14 novembre 2017 - 17h07
Modifié le 15 novembre 2017 - 06h55