Nacer Chadli se dit séduit par le projet d’Anderlecht

La légende affirmant que plus aucun grand nom ne veut encore daigner mettre les pieds en Jupiler Pro League de football, et à Anderlecht en particulier, a vécu…

Vincent Kompany, Samir Nasri, Yannick Bolasie la saison dernière, et maintenant Nacer Chadli, avaient bien sûr leurs raisons de faire ce choix. Simon Mignolet à Bruges, aussi. Sans parler de Laurent Depoitre, à La Gantoise…

Mais en attendant ils sont là, et bien là. Et ne s’en plaignent pas.

“Anderlecht, c’était vraiment un choix très facile”, a ainsi déclaré Chadli (30 ans) mardi après-midi en conférence de presse au Lotto Park, peu avant le match préliminaire décisif de la Ligue des champions des dames.

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“J’ai d’ailleurs toujours su que je reviendrais un jour en Belgique. La question, c’était quand, et où, même si c’était forcément dans un club du top. Anderlecht était dans ma tête depuis que Vincent (Kompany, ndlr) m’en avait parlé lors du dernier rendez-vous international. Je lui avais tout de suite avoué que cela m’intéressait. Mais aussi que je voulais d’abord partir en vacances, faire la préparation avec Monaco, et ensuite évaluer la situation. On est resté en contact depuis, et vous connaissez la suite…”

“Je suis ravi, parce que je ne pouvais pas laisser passer l’occasion de disputer enfin une saison complète, et que le projet qu’on m’a exposé est séduisant. Je ne sais pas encore à quelle place je vais être aligné. Personnellement j’aime évoluer offensivement sur le flanc. Mais c’est bien connu que je suis polyvalent. Mon rôle sera aussi et surtout, de guider les jeunes joueurs de cette équipe sur le terrain, mais aussi en dehors, au besoin. Même si j’ai déjà constaté qu’ils sont plutôt calmes, à l’écoute, et intelligents. J’ai également pu apprécier leurs grandes qualités”.

“Personnellement je dois encore monter en puissance physiquement, et retrouver le rythme de la compétition. Mais j’ai malgré tout suivi le programme de préparation avec Monaco, et joué deux fois soixante minutes en matches amicaux. Cela ne devrait donc pas prendre une éternité. Mais pour samedi (à Courtrai, ndlr), on verra. Je ne sais pas. Tout le monde me parle déjà du match contre le Standard (le dimanche 1er septembre, ndlr). Mais pour moi c’est juste une rencontre importante, qu’il faut gagner. Le Standard, j’en ai certes fréquenté l’école des jeunes pendant huit ans. Mais quand je repense à la façon dont le club m’a ensuite indiqué la sortie, je me dis que personne, même pas dans ma ville de Liège, ne peut me reprocher de porter aujourd’hui ce beau maillot mauve…”, conclut le Diable Rouge (56 capes, six buts, huit assists).

Belga – Images: BX1