Voici la liste des comorbidités donnant priorité au vaccin
Ce mercredi matin, les ministres de la Santé se sont réunis en conférence interministérielle. Parmi les objectifs de cette réunion : fixer la liste des comorbidités qui permettent aux patients d’être prioritaires dans le processus de vaccination. 14 pathologies ont été retenues.
Voici celles qui visent les 45-64 ans :
- – Les maladies chroniques pulmonaires ;
- – Les maladies chroniques cardiovasculaires ;
- – Les maladies chroniques neurologiques comme la démence ;
- – Le diabète de type 1 ou 2 ;
- – La tumeur maligne (non hématologique)
- – L’obésité ;
- – L’hypertension ;
- – La trisomie 21
Si au début de la campagne de vaccination, les autorités avaient annoncé que les personnes de plus de 45 ans avec des pathologies graves suivraient les plus de 65 ans pour se faire vacciner, il s’avère que les moins de 45 ans avec comorbidités ont également été pris en compte.
Voici les patients de 18-64 ans concernés :
- – Les personnes atteintes d’une tumeur cancéreuse hématologique ;
- – Les personnes avec une maladie chronique du foie ;
- – Les personnes avec une maladie chronique des reins, celles avec une insuffisance rénale ou en dialyse ;
- – Les immunodéprimés ;
- – Les patients récemment transplantés ou sur une liste d’attente ;
- – Les personnes atteintes du sida ;
- – Les personnes atteintes du syndrome de Down (trisomie 21) ou d’une maladie orpheline.
Il s’agit en réalité des recommandations du Conseil Supérieur de la Santé. Les ministres devraient se réunir fin de la semaine pour acter ou non cette liste.
Ces patients ne devraient pas être vaccinées avant la mi-mars. Mais pour les personnes en insuffisance rénale terminale qui sont dialysées, chaque semaine compte, nous explique Thomas Baudoux, néphrologue à Erasme et vice-président du Groupement des Néphrologues francophones de Belgique. A l’hôpital Erasme, elles sont 180 dans cette situation. Et pour avoir accès à leur traitement, elles doivent se rendre à l’hôpital, ce qui leur fait courir de nombreux risques. (A.V. – Photo: Belga)
■ Toutes les informations avec Aurélie Vanwelde