La Ville de Bruxelles teste un nouveau dispositif pour lutter contre les dépôts clandestins

294 pieds d’arbre vont être aménagés sur le boulevard Émile Bockstael afin d’endiguer le phénomène des dépôts clandestins et des sacs poubelle aux pieds des arbres.

« Plusieurs projets d’embellissement de l’espace public avaient déjà été portés par le service propreté de la Ville de Bruxelles. Chaque fois, ces projets ont été effectués avec la participation des habitants. L’implication des riverains a permis qu’un contrôle social s’organise dans certains quartiers diminuant nettement les nuisances en matière de propreté. Toutefois, l’impact de ces projets était limité à un coin de rue ou quelques maisons, » explique Karine Lalieux, échevine de la Propreté publique.

Le boulevard Émile Bockstael a été choisi, car il est jalonné de nombreux arbres qui sont régulièrement victimes de l’incivilité de quelques riverains qui les utilisent pour y déposer leurs sacs poubelles, un meuble ou un simple mégot.

Afin de fédérer les riverains, la Ville a engagé une coordinatrice qui a recensé l’ensemble des arbres présents sur le boulevard. Elle a également démarché les habitants afin de recueillir leurs avis sur le projet et leur proposer d’adopter un arbre du boulevard.

Parallèlement, l’association GoodPlanet travaille, avec les élèves de 3 écoles proches du boulevard Émile Bockstael, à l’élaboration de visuels de sensibilisation. « Accompagnés par le collectif d’artistes Sarendip, les élèves vont créer des slogans et des logos qui seront apposés sur des dalles installées le long des façades du boulevard. Le but étant que les sacs poubelle ne garnissent plus les pieds d’arbres et qu’ils soient le long de la façade, comme l’impose le règlement général de police » ajoute Karine Lalieux.

Les arbres adoptés seront quant à eux protégés par des clôtures de bois créées par la Ferme Nos Pilifs. Des plantations pouvant cohabiter avec les arbres seront repiquées afin d’égayer et de verduriser cette artère très fréquentée par les voitures et les passants.

V.Lh./crédit: Google street view