Toujours pas d’accord sur les militaires dans les rues de Bruxelles
Le gouvernement fédéral ne parvient pas à se mettre d’accord sur le dossier des militaires qui seraient envoyés dans les rues de Bruxelles et d’Anvers en appui de la police fédérale.
“Ça vient vendredi au gouvernement. Il n’y a toujours pas d’accord, on verra”, a indiqué mercredi le ministre de la Défense, Theo Francken, en commission de la Chambre, interrogé par l’opposition.
Le MR avait réclamé à la fin août l’appui des militaires dans la lutte contre le trafic de drogue sous la forme de patrouilles mixtes dans certaines zones sensibles.
Si le ministre de la Défense ne s’y est pas opposé, il avait toutefois énuméré les difficultés pratiques d’une telle mission, dont la portée est différente de celle du déploiement de militaires durant la longue période de menace terroriste. Au sein de l’armée, une telle mission ne suscite guère d’enthousiasme.
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À entendre plusieurs sources, il apparaît que le dossier est bloqué. En cause: une mesure de la ministre de la Justice, Annelies Verlinden, pour désengorger les prisons confrontées à une surpopulation sans précédent. Elle permettrait de libérer les personnes condamnées non plus six mois avant le terme de leur peine mais un an. À la droite de l’Arizona, une telle mesure ne passe pas.
Belga





