Survol : le Médiateur fédéral a signalé aux autorités un total de 763 infractions présumées en 2024

Le Service fédéral de Médiation de l’aéroport a présenté ce mercredi son rapport annuel pour 2024.

Cet aéroport implique un équilibre entre l’économie, l’environnement et la santé“, explique le directeur du service de Médiation, Philippe Touwaide, “mais depuis 2004 on n’a pris en compte que l’économie, et certainement pas l’environnement ni la santé.”

Le Médiateur fédéral a signalé aux autorités un total de 763 infractions présumées, dont 218 décollages de nuit avec des avions “totalement interdits la nuit que le coordinateur n’a pas comptabilisés, pas plus qu’il n’a comptabilisé les 7 erreurs de couloir utilisé. Un meilleur contrôle de la légalité du trafic aérien s’impose, surtout de nuit“, a fait savoir Philippe Touwaide.

Plus largement, 37.188 réclamations ont été introduites en 2024, “dont malheureusement 10.440 impolies voire menaçantes“. Il a été répondu dans les délais à toutes les demandes.

À l’occasion de la présentation du 22e rapport annuel d’exercice du Service Fédéral de Médiation pour l’Aéroport de Bruxelles-National, le directeur Philippe Touwaide et la directrice-adjointe Martine Van Riel ont rappelé qu’ils étaient plus motivés que jamais pour “aboutir à une solution durable, équilibrée et respectable dans l’organisation des vols autour de Bruxelles-National. Ceci à condition de prendre aussi en compte toutes les externalités environnementales et de santé publique du trafic aérien à côté du développement d’une activité économique aéroportuaire“.

Un problème communautaire

Le médiateur veut aujourd’hui proposer des solutions, notamment techniques : “On a imposé aux Bruxellois de changer leur voiture, il faudrait que l’on modifie les types d’avions cargo utilisés la nuit. En travaillant sur les niveaux de bruit au niveau des réacteurs, on réduira la norme de bruit au sol. Il n’y a actuellement aucun nettoyage des types d’avions utilisés la nuit.

Ces solutions ont déjà été envoyées au ministre fédéral de la Mobilité, Jean-Luc Crucke (Les Engagés), mais reste que “ce problème est communautaire alors qu’il devrait être technique“, estime Philippe Touwaide.

Rédaction avec Belga 

■ Reportage de Thomas Dufrane et Nicolas Scheenaerts

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