Sextorsion, sexting, grooming : Child Focus tire la sonnette d’alarme, “70% des victimes avaient moins de 13 ans”
En 2024, Child Focus a recensé 178 dossiers de sextorsion. Pour en parler Stephan Smets, porte-parole de Child Focus était l’invité de Bonjour Bruxelles.
Sexting, Sextorsion, Grooming, des pratiques illégales qui deviennent de plus en plus courantes, notamment à cause des réseaux sociaux. On parle de sexting, quand une image intime est diffusée sans le consentement de la personne. La sextorsion, c’est de l’extorsion sexuelle. Sur base d’obtention d’une photo intime, l’auteur tente d’obtenir de l’argent ou des photos encore plus explicites. Rien qu’en 2024, Child Focus a ouvert 178 dossiers, soit 1 dossier tous les deux jours, confie Stephan Smets.
Quant au grooming, c’est lorsqu’un adulte tente d’approcher un jeune à des fins sexuels. Selon Child Focus, l’âge des victimes est de plus en plus jeune. “70% des victimes avaient moins de 13 ans et 47% moins de 12 ans”.
Si votre enfant est victime d’un des phénomènes, Child Focus conseille d’en parler, de rassurer son enfant, et de leur téléphoner. “On peut intervenir auprès de l’école, faire supprimer les photos et les vidéos sur les réseaux sociaux”. Si certains évoquent l’interdiction des réseaux sociaux comme une solution viable, pour la fondation, il s’agit d’une solution utopique, et il faut plutôt investir sur l’éducation aux médias.
■ Interview de Stephan Smets, porte-parole de Child Focus au micro de Michel Geyer





