Pour Rudi Vervoort, la question de gouverner avec le PTB ne se pose pas: “Eux, c’est la gauche qui exhorte, qui ne réalise rien”

Rudi Vervoort (PS), ministre-président bruxellois et candidat aux prochaines élections était l’un des invités de Bonjour Bruxelles ce jeudi. Il répondait aux questions de Fabrice Grosfilley.

Rudi Vervoort est revenu sur les festivités du 1er mai. Un moment toujours particulier pour un socialiste.  “Effectivement, on n’y échappe pas. Quand on a déjà une carrière de militant et qu’on a débuté dans les années 80, le 1er mai est toujours une date particulière. Evidemment, elle a évolué. Les fanfares, les grands meetings ont un peu disparu aujourd’hui.

Pour Rudi Vervoort, ministre-président de la Région bruxelloise depuis 2013, il y a une manière de gérer Bruxelles “de gauche” et “de droite”. Il cite quelques exemples : “Le choix que nous avons posé en termes d’allocations familiales, par exemple. De prévoir des suppléments pour des personnes en situation plus précaire, comme des femmes seules avec enfants. Comme beaucoup de grandes villes, Bruxelles est une ville de famille mono parentale.

Le bourgmestre d’Evere rejoint également les déclarations d’Ahmed Laaouej qui, dans son allocution du 1er mai, a affirmé que la présidence de la Région bruxelloise se fera soit avec le MR, soit avec le PS après les élections du 9 juin. “Oui, je pense qu’il ne faut pas être un grand devin pour savoir que c’est là que ça va se jouer.”

En revanche, Rudi Vervoort ne semble pas envisager de gouverner avec le PTB. “La question ne se pose pas comme ça.. J’ai eu quelques contacts avec eux après les dernières élections de 2019, c’est de l’imposture en réalité. Quand vous placez la barre tellement haut, vous vous excluez d’un gouvernement avec d’autres formations politiques. Nous, c’est la gauche de participation, celle de réaliser des progrès. Eux, c’est la gauche qui exhorte mais qui ne réalise rien.

Interrogé sur le financement du futur métro : “Je serais plutôt pour un cofinancement d’une série de grands investissements à portée nationale et internationale. La ligne 3, c’est l’ouverture à l’aéroport. Dans n’importe quel pays normalement constitué, on relie l’aéroport à sa capitale quand elle est proche.” Pour Rudi Vervoort, il faut aller au-delà des fonds Beliris : “Les fonds Beliris, c’est grosso modo 150 millions d’euros par an, ce n’est pas avec ça que vous financez un métro.

Rédaction