Risque d’un arrêt du trafic aérien à Brussels Airport
D’ici l’été, Brussels Airport doit demander un nouveau permis d’environnement. Sans cela, le trafic aérien est impossible.
Mais le permis est menacé car le gouvernement flamand n’a toujours pas d’accord sur l’azote. Zuhal Demir, ministre flamande de l’Environnement, et l’aéroport lui-même tirent la sonnette d’alarme, mais l’Open VLD et le CD&V y voient une stratégie politique, écrivent les journaux du groupe Mediahuis mercredi.
Permis date de 2004
Le permis d’environnement actuel date de 2004 et expire en juillet 2024. D’ici cet été, Zaventem doit demander un nouveau permis. Et avant cela, Brussels Airport attend des éclaircissements sur la quantité d’azote qu’il est autorisé à émettre.
“Comme tout secteur, nous avons besoin d’un cadre réglementaire en ce qui concerne l’azote. C’est pourquoi il est important qu’un décret juridiquement sûr soit voté à court terme au niveau flamand“, indique l’aéroport. Le premier accord sur l’azote de février dernier n’a toujours pas été voté au Parlement.
Moins de mesures
Le CD&V, souhaite retirer certaines des mesures prévues dans l’accord, à la grande frustration de son partenaire de coalition, la N-VA. Mme Demir et l’aéroport accentuent donc la pression pour un accord rapide, craignant un arrêt du trafic aérien.
Pour le CD&V et l’Open VLD, il s’agit d’une stratégie politique, et le rejet de l’accord n’empêche pas d’octroyer un permis à Zaventem.
■ Les explications de Camille Paillaud dans Le 12h30.
avec Belga