Près de 4.000 accidents de circulation à Bruxelles en 2019 : la faute aux zones accidentogènes ?

Selon les derniers chiffres de l’Institut belge de la sécurité routière Vias, 3.924 accidents de circulation sont survenus en 2019. Ils se sont bien souvent produits dans des zones “accidentogènes”, rapporte La Libre jeudi.

Près de 4.000 accidents se sont produits, l’an dernier, sur nos routes. Il s’agit d’une hausse de 2,4% par rapport aux précédentes statistiques de Vias, datant de 2018.

 

Quant au nombre de morts causés par ces accidents, l’Institut Vias en recense 20 en 2019, contre 21 en 2018.

La faute aux zones “accidentogènes”

La plupart de ces accidents auraient eu lieu dans ce qu’on appelle des “zones accidentogènes”, c’est-à-dire “une zone dangereuse, un endroit où des accidents sont signalés de façon récurrente“, indique Vincent Hébert, directeur général de Coyote Benelux, interrogé par La Libre.

À Bruxelles, Coyote a signalé une trentaine de lieux “accidentogènes” , où une alerte s’active sur le logiciel lorsque le conducteur s’en approche. Ainsi, la zone la plus problématique est celle du square Jules de Trooz. au carrefour avec l’avenue de la Reine, au bord du canal à Bruxelles-Ville. Dans la même commune, Coyote pointe le carrefour Houba de Strooper-Emile Bockstael.

Pour le reste, ce sont les gros noeuds autoroutiers, déjà des points noirs en matière de fluidité de circulation, qui sont également considérés comme “accidentogènes” par Coyote : le rond-point Meiser, la place Dailly, le boulevard Léopold III, les rues de la Loi et Belliard, et plusieurs zones sur la Petite Ceinture.

ArBr – Photo : BX1