Plusieurs communes bruxelloises s’affichent comme “antifascistes”
La Ville de Bruxelles, la commune de Forest, la commune de Saint-Gilles et la commune d’Ixelles sont récemment devenues des communes antifascistes. Cela s’inscrit dans le contexte de la journée du 8 mai, lorsqu’on commémore la capitulation des nazis en 1945, marquant la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Avec cette motion, la Ville de Bruxelles veut souligner son histoire dans la lutte contre le fascisme et réaffirmer ce rôle à l’avenir. Le bourgmestre Philippe Close a souligné l’importance de la motion : “En tant que capitale de l’Europe, nous sommes un peu en résistance aujourd’hui“, a-t-il indiqué.
■ Romain De Reusme, bourgmestre d’Ixelles, au micro de Mathis Breysens
Du côté d’Ixelles, Romain De Reusme indique : “Être antifasciste, c’est d’abord refuser la haine. C’est aussi un engagement quotidien pour la justice sociale, l’égalité, la solidarité“. “En adoptant cette motion, Ixelles se place du côté de l’histoire, du côté des résistants d’hier et d’aujourd’hui.”
Saint-Gilles est devenue la première commune bruxelloise à rejoindre la Coalition 8 mai!. Dans un communiqué, Jean Spinette, le bourgmestre de Saint-Gilles a également commenté cette information. “Nous avons tous et toutes notre responsabilité et un rôle à jouer face à l’alarmante montée de l’extrême droite et de ses idées nauséabondes, simplistes, qui paralysent et polarisent un débat démocratique sain. En tant que pouvoir public, élus mais également citoyens, le Collège des Bourgmestre et Echevins est fier de pouvoir proposer à nos adultes de demain des activités concrètes qui mêlent travail de mémoire, transmission et espaces de réflexion autour de notre histoire.”
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