Parlement bruxellois: Un début de séance houleux et à rallonge sur les procédures sur fond d’absence de majorité

Le Parlement bruxellois a été le théâtre, mercredi matin d’un houleux et interminable début de séance autour de demande de modifications de l’ordre du jour en urgence, le tout dans le contexte de l’absence persistante de majorité dans la Région-capitale.
Après une heure trente d’échanges à rallonge sans entamer l’ordre du jour initialement allégé, le président Bertin Mampaka (MR) a décrété une suspension de séance de dix minutes pour tenter de calmer les esprits. La première demande de modification de l’ordre du jour émanait de Vooruit pour que soit entamé un débat autour d’une proposition de résolution relative à la situation humanitaire à Gaza. Soutenue par la gauche du parlement, cette demande a toutefois été mise en suspens, lorsque Christophe De Beukeklaer (Les Engagés) a fait observer qu’une partie des députés n’avaient reçu aucun texte à ce propos, ce qui les aurait obligés à se prononcer à l’aveugle.
Une deuxième émanant de DéFI visait à ouvrir un débat autour du dossier de la fusion des zones de police, étant donné que les intentions du gouvernement fédéral semblent se préciser en la matière. Une troisième portait sur une proposition de résolution de la gauche du Parlement visant à demander au gouvernement fédéral d’affirmer le respect par la Belgique de son obligation d’arrêter les personnes visées par un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale. Le texte sur ce thème très sensible demande également des “sanctions ciblées contre les responsables israéliens impliqués dans des violations graves du droit humanitaire, ainsi que la reconnaissance de l’État palestinien.
Dans un climat déjà tendu depuis 9h30, le ton est monté de plusieurs tours notamment entre Jamal Ikazban (PS) et la cheffe du groupe MR Clémentine Barzin (MR) à ce propos, jusqu’au moment où le président Bertin Mampaka suspende les travaux.
Belga