Le nombre de journalistes tués dans le monde au plus bas depuis 10 ans

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En 2017, 81 journalistes et employés de médias ont été tués, le nombre le plus bas depuis 10 ans, selon un décompte (arrêté au 29 décembre) de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) qui estime pour autant qu’il “ne faut pas sombrer dans la complaisance”.

En 2016, on avait dénombré 93 victimes parmi les journalistes. Si le nombre de victimes a baissé, et ce pour la troisième année consécutive, “un nombre sans précédent de journalistes ont été emprisonnés ou forcés de fuir”, “l’autocensure s’est répandue” et “l’impunité pour les assassinats, harcèlements, attaques et menaces contre le journalisme indépendant atteint des proportions épidémiques”, souligne la FIJ.

Le pays le plus dangereux pour la presse en 2017 est le Mexique, avec 13 tués, suivi par l’Afghanistan (11), l’Irak (11), la Syrie (10), l’Inde (6), les Philippines (4), le Pakistan (4), le Nigeria (3), la Somalie (3) et le Honduras (3). “Les médias restent sous l’emprise de la violence extrême des insurgés en Afghanistan et du règne impitoyable des groupes criminels organisés au Mexique”, rappelle la FIJ, qui observe qu'”aucune région n’a été épargnée par le fléau de la violence dans le journalisme en 2017″. Ainsi, deux femmes journalistes, Kim Wall au Danemark et la journaliste d’investigation Daphne Caruana Galizia à Malte, “ont payé de leur vie leur quête de la vérité” et comptent, avec Gauri Lankesh, “parmi les huit femmes journalistes tuées en 2017.”

Avec Belga