“L’abattage sans étourdissement est une souffrance qui fait partie des plus graves que l’on puisse infliger aux animaux”
Une nouvelle publicité de l’association Gaia est sortie, en marge du débat prochain au parlement bruxellois sur l’abattage sans étourdissement. Pour en parler, nous avons invité le président de Gaia, Michel Vandenbosch et Paul Thielemans, le porte-parole des Abattoirs d’Anderlecht, dans le Duel de + d’Actu.
“Mesdames et messieurs les députés bruxellois, arrêtez de bêler, votez sans plus tarder la loi qui interdit l’abattage sans étourdissement“, le message de Gaia ne peut être plus clair, d’autant plus avec cette image d’un mouton pleurant du sang. Pour Michel Vandenbosch, l’objectif est tout à fait d’influencer le monde politique, car selon lui, cette pratique est “une souffrance qui fait partie des plus graves que l’on puisse infliger aux animaux“.
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Paul Thielemans, de son côté, argumente que “quand on parle d’étourdissement, ce que l’opinion publique ne comprend vraiment pas, c’est qu’un abattage reste un abattage“. Il clarifie donc en expliquant que “l’abattoir d’Anderlecht est extrêmement bien équipé pour exécuter cela de manière extrêmement professionnelle“, ce qui fait que, selon lui, “en un mouvement, il n’y a qu’une petite durée, de rien à une minute maximum avant que l’animal ne meurt“.
Michel Vandenbosch maintient cependant, en faisant en référence à l’avis de la Cour de justice de l’Union Européenne et à la Cour constitutionnelle, que “abattre un animal sans étourdissement, y compris de la façon rituelle n’atténue pas la souffrance des animaux des animaux dans la même mesure qu’un abattage qui soit bien établi, bien exécuté, avec étourdissement“.