Manifestation nationale : fin de carrière, chèques repas, “Il y a de l’espace pour négocier”, affirme le directeur de la FEB
Alors que la manifestation du jeudi 13 février a rassemblé plus de 60 000 personnes, cette grève n’a pas été vue d’un très bon oeil par tout le monde. Pour la Fédération des Entreprises Belges, il faut discuter autour de la table plutôt que dans la rue. Pieter Timmermans, directeur général était l’invité de Bonjour Bruxelles.
Si cette mobilisation est un signal fort, la FEB confie avoir été convoqué par le gouvernement avant la manifestation, pour dire qu’une concertation sociale était possible. “C’est une main tendue du gouvernement, maintenant, c’est aux partenaires sociaux de jouer leur rôle”, affirme Pieter Timmermans.
Il qualifie la grève de 24h de “cynique” alors que la production industrielle est en baisse pour la troisième année consécutive. Selon lui, la Belgique est en retard par rapport à ses voisins, et les mesures annoncées existent déjà depuis 20 ans ailleurs. “Si j’entends un plaidoyer pour un statu quo, en 2030, on est dans une situation grecque.”
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Néanmoins, il affirme que des négociations et des concessions sont envisageables. “C’est au début d’une nouvelle législation que les partenaires sociaux doivent prendre leur place, on peut prendre place, quand on est prêt à négocier”, explique-t-il. Selon le directeur de la FEB, le gouvernement a confirmé qu’il y avait de l’espace pour négocier, notamment ce qui concerne la fin de carrière, les chèques repas ou encore la période d’essai.
■ Interview de Pieter Timmermans, directeur de la Fédération des Entreprises de Belgique au micro de Fabrice Grosfilley