Les dix premiers quartiers apaisés du plan bruxellois Good Move ont été choisis
Le gouvernement bruxellois a désigné jeudi les dix premiers quartiers appelés à évoluer dans les prochains mois vers un mode de circulation apaisé, conformément aux objectifs du plan de mobilité régional Good Move visant une ville plus sûre, plus conviviale et plus fluide, a annoncé la ministre de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen).
Le plan Good Move prévoit d’apaiser, chaque année, la circulation dans cinq quartiers de la capitale. La Région a été partagée pour ce faire en une cinquantaine de quartiers.
Dès septembre prochain, Bruxelles Mobilité accompagnera les communes qui souhaitent apaiser la mobilité dans leurs quartiers, en deux phases : une étude de mobilité multimodale préalable et ensuite, une réalisation des interventions projetées sur le terrain. Ces plans de circulation et les aménagements qui les accompagnent se feront en cohérence avec la mise en place de la Ville 30 dès janvier 2021 dans toute la Région bruxelloise.
Des quartiers apaisés en deux phases
La phase d’étude commencera après les vacances d’été pour les quartiers de Dielegem (Jette/Ganshoren/Ville de Bruxelles); Cureghem (Anderlecht/Molenbeek); Collignon-Josaphat (Schaerbeek); Saint-Gilles (Saint-Gilles/Forest/Ixelles/Ville de Bruxelles); et Flagey-Etangs (Ixelles/Ville de Bruxelles). La Ville de Bruxelles suit en parallèle la même démarche pour le Pentagone.
En 2021, la phase d’étude démarrera également pour les quartiers du centre historique de Molenbeek; le Chant d’Oiseau (Woluwe-Saint-Pierre/Auderghem); Bruxelles-Neerstalle (Forest/Uccle), Léopold-Pannenhuis (Ville de Bruxelles/Jette); et Roodebeek (Woluwe-Saint-Lambert).
Selon la ministre bruxelloise de la Mobilité, ces quartiers constitueront, au sens propre comme au sens figuré, des bulles d’oxygène caractérisées par une verdurisation accrue, la présence de terrasses, de lieux de rencontres et de plaine de jeux.
Le travail débutera donc après l’été pour les cinq premières mailles. La mobilité y sera étudiée de manière approfondie, en concertation avec les riverains. Un plan de circulation sera ensuite élaboré pour chaque maille, pour limiter le trafic de transit et canaliser le trafic automobile sur les axes structurants. Cette phase d’étude prendra environ un an, avant les travaux d’infrastructure, pour réduire la vitesse et rendre le quartier plus convivial.
Avec Belga – Photo : illustration Belga/Laurie Dieffembacq