Les concentrations de dioxyde d’azote et de particules fines au plus bas en 15 ans
La qualité de l’air dans les quatre grandes villes du pays (Bruxelles, Charleroi, Anvers et Gand) s’est à nouveau améliorée au cours de l’année 2023, révèle ce mercredi un bilan provisoire de la cellule interrégionale de l’environnement (CELINE). Il y a aussi eu cette année moins de particules fines dans l’air.
Cette réduction de la pollution au dioxyde d’azote s’explique notamment par les normes d’émission plus strictes désormais en vigueur pour les voitures particulières ainsi que la diminution de moteurs diesel dans le parc automobile belge.
L’introduction de zones à faibles émissions dans certaines villes (comme à Bruxelles, notamment) a également eu pour effet de faire disparaître des rues les voitures les plus anciennes et plus polluantes. Enfin, le printemps et l’automne particulièrement pluvieux cette année ont également fourni des conditions météo favorables à la bonne qualité de l’air, selon ce rapport de CELINE.
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Conséquence : les concentrations en NO2 n’ont jamais été aussi basses ces quinze dernières années. La valeur limite européenne de 40 µg/m³ en moyenne annuelle pour le dioxyde d’azote n’a ainsi été dépassée nulle part dans les stations de mesure automatiques en 2023, même si on est encore loin de satisfaire aux valeurs plus strictes recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Quant aux particules fines présentes dans l’air, celles-ci sont également en baisse.
Les valeurs limites annuelles européennes pour les poussières fines dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres (PM10) et celles dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres (PM2,5) ont ainsi été respectées dans tous les sites de mesure en Belgique, selon CELINE.
■ Explications d’Arnaud Bruckner dans le 12h30
Belga – Photo : Belga / Loan Silvestre
■ Interview de Philippe Maetz, collaborateur scientifique chez CELINE, par Arnaud Bruckner