L’édito de Fabrice Grosfilley : nous et vous

Parlons de nous pour une fois. De nous et de vous, puisque BX1 publie ce matin les résultats d’une étude d’audience. Il s’agit d’une enquête réalisée par l’institut Ipsos au mois de décembre 2024 pour mesurer à la fois la notoriété de BX1 ainsi que l’impact de nos programmes. Elle est importante, cette enquête, parce que vous êtes nombreux à nous demander pourquoi le nom de BX1 n’apparaît pas dans les publications sur l’audience des chaînes TV ou radio. La réponse est assez simple : BX1 n’apparaît pas dans ces études parce qu’elles sont commanditées et payées par des régies publicitaires qui ne travaillent pas avec BX1.  En ce qui concerne l’audience radio, par exemple, notre nom, BX1, n’est même pas proposé au panel des personnes interrogées. Pour avoir un outil de mesure, BX1 doit donc financer ses propres études. C’est ce que nous faisons une fois par an. Cette année, nous avons travaillé avec l’institut Ipsos, un grand institut de sondage reconnu pour son professionnalisme et son expertise. Un millier de Bruxellois ont donc été interrogés pour cela à la fin de l’année 2024.

Il ressort des résultats que près de 2 Bruxellois sur 3 connaissent l’existence de BX1. C’est ce qu’on appelle la notoriété. Et 140 000 personnes sont en contact quotidien avec l’un de nos médias : la TV, la radio ou Internet. 140 000 personnes, c’est donc l’audience quotidienne de BX1, ce qui représente plus d’un Bruxellois sur 10. Le média le plus suivi, c’est bien sûr le média historique de BX1, la télévision. Mais vous êtes déjà 51 000 à nous suivre chaque jour sur notre radio DAB+.

C’est une performance très encourageante, quand on sait que cette radio n’existe que depuis septembre 2022 et qu’elle n’est diffusée qu’en DAB+, alors que beaucoup de ménages consomment encore et toujours la radio par l’intermédiaire de la FM. Si c’est votre cas, sachez d’ailleurs que vous pouvez écouter notre radio via le web, soit directement sur le site de BX1, soit par l’intermédiaire d’applications comme Radioplayer, par exemple.

L’audience de BX1 est plus masculine que féminine, avec une représentation importante des catégories sociales supérieures. On notera que notre audience est globalement plus jeune que celle des autres médias généralistes, et c’est particulièrement vrai pour la radio, avec une majorité d’auditeurs de moins de 35 ans. On soulignera aussi une fidélisation assez importante : 35 % de ceux qui nous regardent en télévision le font de manière très régulière, c’est-à-dire presque tous les jours. La proportion est même de 40 % pour le média radio.

En 2025, on ne peut évidemment pas parler médias sans évoquer le digital. La rédaction de BX1 est donc, depuis plusieurs années, très active sur les réseaux sociaux. C’est une audience qui s’ajoute à celle de nos médias traditionnels. Rien que pour le mois de janvier, par exemple, on peut comptabiliser plus d’un million de vidéos vues sur Instagram. Sur YouTube, où vous pouvez retrouver une partie de nos émissions, on compte 10 000 spectateurs réguliers, et sur Facebook, nous en sommes à 100 000 abonnés.

Pour bien comprendre tous ces chiffres, il faut évidemment saisir qu’ils ne sont pas cumulatifs. C’est parfois la même personne qui va nous écouter en radio le matin, nous suivre sur les réseaux sociaux en journée et allumer la télévision le soir.

140 000 Bruxellois qui s’informent ou se divertissent chaque jour avec BX1, c’est évidemment un chiffre important. À une époque où l’on se demande chaque jour comment résister à la déferlante des fake news, comment distinguer la rumeur de l’information, comment aussi organiser un lieu de débat où tout le monde peut s’exprimer de manière claire, sans que cela tourne à la foire d’empoigne ou à la désinformation pour faire du buzz,  BX1 démontre toute leur utilité.

Une utilité que l’on peut mesurer sur base de deux critères. Le premier, c’est la spécificité de nos programmes. BX1 est, pour les francophones, de très loin le média audiovisuel qui consacre le plus de temps d’antenne à l’actualité bruxelloise. C’est notre positionnement éditorial : être au service des habitants de la Région bruxelloise. Le deuxième critère, c’est donc l’audience et le lien que nous réussissons à créer avec vous. BX1 ne parle pas dans le vide. Et on fait même le pari que notre voix sera de plus en plus entendue dans les mois et les années à venir.