Le soutien du fédéral prolongé d’un trimestre, dont le chômage corona

Le gouvernement fédéral s’est accordé vendredi sur la prolongation d’une série de mesures de soutien aux personnes impactées par les restrictions liées au corona. Parmi celles-ci, le chômage temporaire corona, qui devait cesser fin 2021.

Il est prolongé de quelques mois et sera encore valable au premier trimestre 2022, ont annoncé en conférence de presse le Premier ministre Alexander De Croo et le ministre de l’Économie et du Travail Pierre-Yves Dermagne. Ce chômage temporaire pour “force majeure”, spécifique à la pandémie, concerne tous les secteurs, dès le moment où une entreprise fait basculer certains travailleurs en chômage partiel ou complet, que ce soit pour cause de baisse d’activité ou de fermeture forcée.

Parmi les autres mesures prolongées figure le fameux “droit passerelle“. Double pour “les indépendants qui voient leur activité fermée obligatoirement“, rappelle M. Clarinval (MR). “On pense aux discothèques, mais aussi aux plaines de jeux, certains acteurs de l’évènementiel“, ajoute-t-il. Et un droit passerelle “simple” pour ceux qui n’ont pas été forcés à la fermeture “mais voient une diminution de leur chiffre d’affaires de 40% par rapport à la référence de 2019“. Ce droit passerelle simple a donc été adapté : on passe d’une exigence de 60% de perte de CA à 40%.

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Jusqu’au 31 mars 2022, la prime de 25 euros par mois pour certains publics fragiles (Grapa, personnes touchant des allocations pour handicapés et bénéficiaires du revenu d’intégration sociale) sera prolongée. C’est aussi le cas du Fonds Covid pour les aides complémentaires, le subside bien-être psychologique via le CPAS, la mesure Zoom 18/25 pour les jeunes et l’immunisation de l’impact du chômage économique temporaire sur le calcul de l’allocation d’intégration des personnes en situation de handicap.

Avec Belga – Photo : Belga /Benoit Doppagne