La Grand-Place s’est éteinte ce samedi pendant une heure pour l’annuelle Earth Hour
Entre 20h30 et 21h30 hier soir, l’Atomium, l’Hôtel de Ville de Bruxelles et la Grand Place ont vu leurs lumières s’éteindre. Une action menée depuis 15 ans par le WWF pour sensibiliser à la préservation de la biodiversité.
Au bout d’un compte à rebours projeté sur l’Hôtel de Ville, tout l’éclairage de la Grand-Place s’est subitement éteint ce samedi soir 20h30. À l’occasion de la Earth Hour, les passants ont profité de l’obscurité pour écouter les musiciens venus sur place.
Pour ne pas aggraver leurs empreintes écologiques, les villes ont leur rôle à jouer. De Bruxelles à Paris, de Sydney aux métropoles chinoises, une partie de la planète à embrassé la nuit en éteignant les lumières. Bien que symbolique, cette “heure pour la planète” est avant tout une sonnette d’alarme tirée par le WWF.
La biodiversité recule à grand pas. En Belgique on compte seulement 15,5% de zones protégées, soit la moitié de ce qui est recommandé par l’Union européenne. “On a une loi européenne qui est en cours de fabrication en ce moment, une loi pour la restauration de la nature. On invite les citoyens et citoyennes à demander aux décideurs et décideuses une loi forte en matière de protection de la nature. Nous avons besoin de la nature, elle est notre meilleure alliée. Il faut lui redonner sa place pour qu’elle puisse jouer son rôle“, a déclaré Deborah Van Thournout, porte-parole du WWF.
À Bruxelles, certaines mesures sont prises en ce sens : “Nous avons pris des initiatives pour faire en sorte que l’on consomme moins d’énergie, dans les piscines, dans les écoles, dans les bâtiments publics, dans les bureaux. Aujourd’hui, tout le monde doit agir comme ça pour faire en sorte de vivre dans un monde vivable”, a réagi Benoît Hellings, échevin du Climat à la ville de Bruxelles.
■ Reportage de Jean-Michel Herbint, Loïc Bourlard, Stéphanie Mira et Marine Guiet