IRM : l’Institut célèbre les 50 ans de surveillance atmosphérique grâce aux ballons-sondes
L’Institut Royal Météorologique célèbre jeudi les cinquante ans des mesures atmosphériques de l’ozone par ballons-sondes. Depuis 1959, l’IRM effectue ces mesures trois fois par semaine.
La méthode des ballons-sondes permet de mesurer la concentration en ozone tout au long de leur ascension. En montant jusqu’à 35 kilomètres d’altitude, les ballons de l’IRM permettent de réaliser une des plus longues séries de mesures de l’ozone au monde. Les mesures effectuées sont ensuite utilisées pour valider celles faites depuis les satellites (qui sont plus globales et moins localisées), et permettent également de détecter une série de phénomènes (notamment les trous dans la couche d’ozone, qui se résorbent d’ailleurs d’année en année).
“L’étude des concentrations d’ozone nous permet de faire de meilleures prévisions météorologiques. En les suivant à la trace, nous avons aussi une meilleure vision des mouvements de l’atmosphère“, explique le directeur général de l’Institut Royal Météorologique, le docteur Daniel Gellens, à l’agence Belga, “Par ailleurs, l’ozone joue aussi différents rôles sur notre santé en fonction de l’altitude où il se situe. Il peut être protecteur ou au contraire nocif. Nos mesures ont donc aussi une implication très directe dans d’autres domaines que la météorologie“.
Concrètement, les ballons-sondes décollent de l’IRM, et montent jusqu’à une altitude de 30 à 35 kilomètres avant d’éclater. Un parachute ramène alors en douceur les instruments de mesure jusqu’au sol.
Arnaud Bruckner – Photo : Belga / Benoît Doppagne