Immobilier à Bruxelles : les indicateurs sont au vert pour Citydev.brussels

Plus de 24.000 emplois, 430 entreprises hébergées sur les différents sites, un taux d’occupation des terrains de 98%, plus de 1200 nouveaux logements: les indicateurs de la santé de l’opérateur immobilier public bruxellois citydev.brussels, au terme des cinq années de son premier contrat de gestion sont au vert si l’on en croit sa direction et le gouvernement bruxellois.

Après presque quinze années d’existence de la Région-capitale, le gouvernement régional avait souhaité assigner à citydev.brussels une série d’objectifs chiffrés et qualitatifs en échange d’une stabilisation des moyens financiers mis à sa disposition.

Dans le viseur: les deux activités “historiques” de la défunte Société de Développement de la Région Bruxelloise -le développement économique par l’accueil d’entreprises, et la construction de logements à mettre en vente à des prix abordables pour fidéliser un public jeune. Y furent ajoutées la gestion de projets mixtes et le développement de projets-pilote (Community Land Trust, habitat groupé, transformation de bureaux en logements, création de FablLabs, etc.)

D’un bilan présenté lundi par le management de citydev et les ministres bruxellois Rudi Vervoort et Didier Gosuin, on retiendra les éléments-clès suivants. En cinq ans, le volume d’emplois et d’activités économiques générées par l’entremise de Citydev est passé de plus de 21.000 à plus de 24.000 emplois, et de 390 à 430 entreprises implantées. Le taux d’occupation des terrains gérés par l’opérateur est de 98%.

Citydev gère actuellement un parc d’immeubles bâtis de près de 190.000 carrés (soit 150% par rapport à 2013). En matière de logement, l’objectif de 1.000 nouvelles unités mises sur le marché (33% de plus par rapport aux années précédentes) est largement dépassé (1.200). Des partenariats avec d’autres opérateurs en vue d’accentuer la mixité des logements créés ont été lancés.

Si l’on en croit le CEO de citydev.brussels, Benjamin Cadranel, la gestion financière de ce para-régional autorise Bruxelles à le sortir du périmètre de calcul de son l’endettement plafonné par l’Europe. Citydev dispose en effet de 472 millions de fonds propres pour 20 millions d’endettement. Le nouveau contrat de gestion sera élaboré avec le prochain gouvernement.

Dans l’intervalle, des objectifs chiffrés temporaires proportionnels à la durée limitée (un an) devraient être fixés. Pour le ministre-président Rudi Vervoort, le grand mérite de citydev est d’être capable de travailler avec des partenaires privés et d’être sorti du carcan de la mise à disposition d’espaces purement économiques en s’adaptant au défi du logement.

“C’est un mythe de croire que Citydev est la réponse à tous les besoins immobiliers à Bruxelles car il ne peut tout faire. Mais sa force est sa flexibilité et sa capacité d’anticipation des besoins tels qu’en attestent les déménagements de B-Post et de Corelio, ou encore le développement de projets d’économie circulaire au profit de plus petits producteurs”, a commenté le ministre bruxellois de l’Économie et de l’Emploi Didier Gosuin.

Belga