Horeca : le SNI plaide pour une reprise des activités en plein air
Plus de 30.000 établissements horeca sont encore aujourd’hui fermés, et plus de 50% d’entre eux seront au bord de la faillite d’ici avril. C’est ce que rappelle le Syndicat Neutre pour Indépendants (SNI) dans un communiqué. Le SNI veut donner la possibilité, à partir du 15 mars, de reprendre autant d’activités de plein air que possible dans l’horeca, le sport et l’événementiel.
Le ministre des Indépendants et des PME, David Clarinval, a confirmé mardi qu’après les coiffeurs, les autres professions de contact pourront ouvrir leurs portes le 1er mars. « Il faut s’en réjouir, mais qu’en est-il des saunas privés ? Ils devraient eux aussi également pouvoir recommencer à travailler rapidement », souligne le SNI. « Nous exigeons une politique simple : si la bulle s’élargit, les réouvertures doivent l’être aussi ».
En ce qui concerne l’horeca, le SNI demande un calendrier concret dès ce vendredi. « Il faut, dès le 15 mars, et cela également parce que la météo sera structurellement meilleure, permettre autant d’activités de plein air que possible dans l’horeca mais aussi dans le sport et l’événementiel pour les gens de la même bulle », explique le SNI. « Il serait en effet hypocrite d’élargir la bulle d’un côté, mais pas les activités qui y sont liées ».
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Les terrasses le 15 mars et tout l’horeca le 03 avril
Pour le SNI il devrait être possible et réalisable d’autoriser les terrasses à partir du 15 mars pour les exploitants qui le souhaitent. « Attention, cela doit simplement rester une possibilité. Cela devrait leur permettre de compenser une petite partie de leur énorme perte de chiffre d’affaires suite à la crise du coronavirus, mais relancer le seul service en terrasse ne doit en aucun cas les priver de leur soutien financier actuel ».
“Nous assisterons à un vrai tsunami de faillites ”
Trends Business Information et le SNI ont calculé qu’à l’heure actuelle, 31.040 établissements horeca sont encore fermés. Selon eux, sans une réouverture rapide, nous assisterons à un vrai “tsunami de faillites”. Le syndicat rappelle que d’autres secteurs sont impactés « Et nous ne pouvons pas ignorer le fait que certains secteurs sont fortement interdépendants et interconnectés avec l’horeca. Il suffit de penser au secteur culturel ou au commerce de détail. Les consommateurs aiment combiner ces activités. C’est d’ailleurs parfaitement possible en toute sécurité. C’est pourquoi il est également crucial que le processus de vaccination soit plus efficace qu’il ne l’est actuellement, car de nombreuses libertés et vies en dépendent ».
J.M.