Feuilles mortes, route mouillée et manque de lumière causent de nombreux accidents en automne
L’organisation de mobilité, Touring, avertit de l’augmentation d’accidents en automne. De son côté, Bruxelles Mobilité encourage les piétons et les cyclistes à se rendre visibles et leur fournit du matériel de visibilité.
Selon Touring, octobre et novembre sont des mois difficiles sur les routes, trottoirs et pistes cyclables. « En octobre et novembre 2018, on a compté 107 morts et 9.136 blessés, soit respectivement 16 morts en moins mais 255 blessés en plus que la même période en 2017. Avec 9.243 victimes au total, ces deux mois représentent un cinquième des 49.354 victimes en 2018 contre 49.081 en 2017. Soit une augmentation totale de 273 victimes en un an. »
Qui dit nouvelle saison, dit plus d’accidents
« La transition vers une nouvelle saison, avec des conditions météorologiques différentes, demande à l’usager de la route de s’adapter. Nous constatons le même phénomène en mai et juin. Par contre, on observe un moindre nombre de victimes en décembre et janvier parce que les conducteurs ont eu le temps d’adapter leur comportement au volant. »
Et parmi les principales causes d’accidents pendant l’automne, on compte de nombreuses « glissades à cause d’une route mouillée ou de la chute des feuilles mortes ou encore à cause de la boue due aux va-et-vient des engins agricoles » mais aussi à cause de « l’état des routes, le manque de pistes cyclables ou encore le soleil bas », explique Touring.
Avec les jours qui raccourcissent et le temps maussade, les usagers actifs deviennent moins visibles dans la circulation. D’octobre à novembre, le nombre d’accidents corporels, impliquant par exemple des piétons, augmente de 28% pendant l’heure de pointe du soir. Pour les rendre plus visibles, Bruxelles Mobilité fournira donc des kits d’éclairage aux cyclistes et piétons, le 12 novembre prochain sur les place Madou, place Wiener, à l’ULB, square Sainctelette, boulevard Général Jacques, Pont Van Praet … liste des lieux complets ici.
La rédaction
■ Reportage de Marine Hubert et Nicolas Scheenaerts