Déjà rallongé, le chef de l’OTAN ne souhaite pas prolonger son mandat bruxellois après l’automne

Le norvégien Jens Stoltenberg est le secrétaire général de l’OTAN depuis 2014.

Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN depuis 2014, ne souhaite pas prolonger une nouvelle fois son mandat : c’est ce qu’a annoncé une porte-parole de l’Alliance atlantique, ce dimanche. Le Norvégien, arrivé en poste à Bruxelles en 2014, entend passer la main. “Il n’a pas l’intention de demander une nouvelle prolongation de son mandat“, confirme ainsi sa porte-parole Oana Lungescu, alors que le journal allemand Welt am Sonntag avait évoqué une reconduction face au conflit en Ukraine, afin de garantir la stabilité de l’alliance.

En effet, le mandat de Jens Stoltenberg devait déjà s’achever en mars 2022, mais avait été prolongé sur décision des différents pays-membres de l’Alliance, suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. “Le mandat du secrétaire général a été prolongé à trois reprises, et il a effectué au total quasiment neuf ans“, précise sa porte-parole.

Son mandat s’achèvera officiellement le 30 septembre prochain. Stoltenberg sera alors âgé de 64 ans.

Jens Stoltenberg au début de son mandat, avec le couple royal belge

À la tête de l’OTAN durant plus de huit années

Premier ministre de Norvège entre 2005 et 2013, figure du parti travailliste (social-démocrate) dans son pays, Stoltenberg avait succédé en 2014 au Danois Anders Fogh Rasmussen, à la tête de l’OTAN. Il avait alors été préféré au Belge Pieter De Crem, notamment.

Le Norvégien aura donc dirigé l’OTAN durant plus de huit années. Au cours de son mandat à Bruxelles, Jens Stoltenberg aura notamment reçu dans la capitale belge plusieurs présidents américains, et assisté au déménagement du siège de l’Alliance dans son nouveau bâtiment d’Haren, le précédent ayant été transformé en annexe du Palais de Justice, le Justitia, où se déroulent les audiences du procès des attentats de Bruxelles.

Sous la direction de M. Stoltenberg, l’OTAN, confrontée à un environnement de sécurité plus complexe, a procédé au plus grand renforcement de sa défense collective depuis la fin de la Guerre froide, a accru la disponibilité opérationnelle de ses forces et a déployé des troupes de combat dans la partie orientale du territoire de l’Alliance“, explique aussi l’OTAN sur son site Internet.

 

ArBr avec Belga – Photo : Belgas (archives)

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12 février 2023 - 12h11
Modifié le 12 février 2023 - 12h11