Débat sur l’identification des migrants soudanais ce mardi dans M

Le 7 septembre dernier, M. Francken avait annoncé à l’issue d’un entretien avec l’ambassadeur soudanais à Bruxelles que Khartoum était prête à délivrer des laissez-passer pour permettre le rapatriement de ses ressortissants qui séjournent illégalement en Belgique.

Le Soudan allait pour ce faire envoyer une équipe à Bruxelles permettant l’identification de ces ressortissants. Cette équipe est arrivée en Belgique dimanche et a été reçue par Theo Francken avant son départ à New York pour l’Assemblée générale des Nations unies. L’initiative suscite depuis lors une polémique nourrie.
“Notre préoccupation, c’est que la Belgique respecte la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la Convention de Genève (…) C’est immoral de collaborer avec l’une des pires dictatures au monde, et illégal de faire identifier par les services d’un pays, les gens qui l’ont justement fui pour leur survie”, expliquait Alexis Deswaef, président de la Ligue des droits de l’Homme et invité sur le plateau de #m.

En face, Karl Wanlouwe (NVA) défend et soutient Theo Franken. Le problème selon lui est que les migrants ne demandent pas l’asile en Belgique et ne comptent pas le faire puisqu’ils seraient en transit vers le Royaume-Uni. “La Ligue des droits de l’Homme veut créer une jungle de Calais à Bruxelles. On ne peut pas tolérer cela et tous les problèmes d’assistance qui vont avec”, affirmait Karl Wanlouwe. Selon lui, le but de l’opération était simplement d’informer les migrants sur leur droit à l’asile.  Quant à la déclaration d’Hervé Hasquin aujourd’hui sur la Première (Hervé Hasquin avait fait le parallèle entre cette collaboration avec la délégation soudanaise et le régime de Vichy, ndrl), Karl Wanlouwe n’accepte aucune comparaison avec le régime nazi.

  • Invités : Karl VANLOUWE, Député flamand NVA et Alexis DESWAEF, Président de la Ligue des droits de l’homme.

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20 septembre 2017 - 19h03
Modifié le 16 octobre 2017 - 15h29