Coliving à Saint-Gilles : “Nombreux de nos concitoyens nous appellent au secours”

Le coliving se répand de plus en plus dans la capitale. Saint-Gilles n’y fait pas exception. Jean Spinette, bourgmestre de la commune, était au micro de Fabrice Grosfilley dans Bonjour Bruxelles.

Le coliving consiste à diviser une même maison en différentes chambres, souvent proposées à des prix relativement élevés.

À Saint-Gilles, Jean Spinette explique que le conseil communal “était très attentif, car nombreux de nos concitoyens nous appellent au secours“.

Les propriétaires effectuent une modification du bâti sans demande de changements d’urbanisme. Ils créent de nombreuses chambres ainsi que des salles de fête. “C’est juste invivable pour les voisins“, explique le bourgmestre.

Il y en a cinquante à Saint-Gilles et cela pose de vrais problèmes dans les ilots saint-gillois. Il y a des fêtes à peu près permanentes“, poursuit-il. Généralement, les habitants sont des jeunes en télétravail, ce qui leur permet de déménager fréquemment.

L’idée, c’est que, progressivement, en fonction du nombre de logements, on établisse une taxe“. Cette taxe aura pour but de limiter les colivings et de dissuader ceux à plus de dix personnes. “On s’aligne sur la politique de la Ville de Bruxelles” dont la taxe peut aller jusqu’à 1.500€ par chambre.

  Jean Spinette, bourgmestre de Saint-Gilles, dans Bonjour Bruxelles