Les charges de corruption abandonnées contre l’ancienne présidente du tribunal de commerce de Bruxelles, Francine De Tandt
L’ancienne présidente du tribunal de commerce de Bruxelles Francine De Tandt comparaîtra en janvier devant la chambre des mises en accusation, mais les principales charges de chantage et corruption ont été abandonnées par le parquet général, rapportent L’Echo et De Tijd ce samedi.
En 2014, Francine De Tandt était citée par le parquet de Bruxelles pour des faits présumés de corruption et de faux en écriture. Le ministère public considérait qu’un avocat du barreau de Bruxelles, Robert P., avait bénéficié de jugements cléments de la part de la présidente du tribunal de commerce, à la fin des années 1990.
Le parquet général a terminé son enquête et renoncé aux poursuites pour les principales accusations, c’est-à-dire les faits de corruption mentionnés dans un rapport incendiaire envoyé par la police judiciaire fédérale au ministre de la Justice en 2009.
De Tandt et l’avocat Robert P. devront malgré tout encore comparaître ensemble le 10 janvier devant la chambre des mises en accusation pour des faits moins graves, prescrits pour certains. Pour De Tandt, l’accusation porterait sur son séjour dans une villa à la Côte, propriété d’un homme d’affaires envers qui elle avait une dette. Et sur le fait qu’elle aurait reçu un ordinateur en cadeau d’un fournisseur du tribunal de commerce, indique André De Becker.
Francine De Tandt était aussi connue pour avoir repris en 2008 le dossier introduit par des actionnaires de la banque Fortis et décidé de ne pas annuler le démantèlement.
Belga/Crédit: Benoît Doppagne