“Ce n’est pas le moment de couper le budget”, Françoise De Smedt (PTB) à propos du déficit de Bruxelles

Lors de son discours du 1er mai, le président de la fédération bruxelloise du PS, Ahmed Laaouej avait annoncé sa volonté de construire une majorité progressiste. Deux semaines plus tard, les discussions sont au point mort. Pour en parler, Françoise De Smedt, cheffe de groupe PTB était l’invitée de Bonjour Bruxelles.

“On a des contacts au Parlement, sur différents dossiers, mais pour être franche, il n’y a pas de projets concrets pour Bruxelles qui sont discutés”, affirme la cheffe de groupe PTB à propos de ses échanges avec Ahmed Laaouej.

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Si la cheffe de groupe PTB se dit ouverte à la discussion, celle-ci s’inquiète du contexte. “Quand on voit le fameux 1.6 milliard de déficit, et que le gouvernement en affaires courantes regarde comment couper, on est déjà sur des plans d’austérité. En plus, avec le gouvernement Arizona qui veut étrangler Bruxelles et dit sans gêne, on va faire une tutelle sur Bruxelles depuis le fédéral. Cela rend difficile de pouvoir appliquer des politiques de gauche”. 

Pour le PTB c’est clair : ce n’est pas le moment de couper le budget. “On a besoin d’argent qui rentre pour faire des politiques de logement, de mobilité. On ne va pas appliquer d’austérité”, répète Françoise De Smedt.

Pourtant, le gouvernement en affaires courantes s’est fixé de maintenir le déficit à 1.2 milliard d’euros contre 1.6 milliard d’euros actuellement, pour éviter la chute de sa note. Mais pour la cheffe de groupe, il faut refinancer Bruxelles. “On doit aller chercher l’argent aux autres niveaux de pouvoir. Le fédéral, c’est là où le gâteau est le plus gros pour aller chercher l’argent”.

■ Interview de Françoise De Smedt, cheffe de groupe PTB au micro de Michel Geyer

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16 mai 2025 - 08h49
Modifié le 20 mai 2025 - 14h06

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