Le CDH demande une étude visant à rendre le réseau de la STIB gratuit
Face à la pollution dans les villes, une des solutions les plus évidentes consiste, semble-t-il, à augmenter l’usage des transports en commun. Dans ce cadre, une proposition de résolution visant à rendre le réseau de la STIB gratuit vient d’être déposée par le CDH au parlement bruxellois.
Le CDH souhaite ainsi lancer une étude “visant à analyser de manière objective les coûts et les bénéfices, directs et indirects, de l’instauration de la gratuité sur le réseau de la Stib et permettant in fine de juger de la meilleure manière d’accorder le libre-parcours sur le territoire de la Région bruxelloise à l’ensemble des usagers de la société de transports publics bruxellois”, peut-on lire ce mercredi dans La DH.
“L’idée de lancer une étude n’est pas de trancher la question de la gratuité, mais de l’objectiver en identifiant de manière précise les coûts mais aussi les bénéfices d’une telle démarche, bien sûr financiers mais aussi en termes environnementaux, d’attractivité économique, de promotion touristique, de baisse potentielle du trafic automobile, de santé pour les riverains, de qualité de vie améliorée”, explique Benoît Cerexhe, chef de groupe CDH au parlement bruxellois.
De plus, cette mesure présente, selon lui, des bénéfices non négligeables en matière de santé. “La pollution aux particules fines génère des problèmes importants de santé et cause chaque année la mort prématurée de plus 400 000 personnes dans les pays de l’Union européenne et près de 500 000 en Europe. En Belgique, 8 340 personnes meurent prématurément chaque année en raison de la pollution aux particules fines et 1 870 à cause de la pollution au dioxyde d’azote (NO2). Les grands centres urbains, comme Bruxelles, sont les plus touchés”, conclut Benoît Cerexhe.
Photo: Belga/Nicolas Maeterlinck