Bruxelles va se doter d’un nouveau certificat PEB dès l’année prochaine
Un nouveau système de PEB va voir le jour à Bruxelles, peut-on lire dans le journal Le Soir. Le gouvernement bruxellois l’a approuvé jeudi, mais ce nouveau PEB ne sera d’application que dans un an, le temps de former les experts et de développer les logiciels.
Pour rappel, le PEB permet de mesurer les performances énergétiques des bâtiments. Selon Le Soir, ce nouveau certificat PEB correspondra mieux à la réalité. Les valeurs par défaut, celles qui sont imposées quand il y a des informations manquantes, seront désormais moins pénalisantes. La consommation d’énergie réelle sera aussi prise en compte, et plus uniquement la consommation théorique. Concrètement : les factures seront utilisées dans le nouveau calcul. Une donnée qui peut faire une différence importante, puisqu’une personne seule ne consomme pas de la même façon qu’une famille nombreuse. De plus, tout le monde ne chauffe pas son habitation à la même température en hiver.
Autre grand changement, le certificateur – qui livre le PEB – devient aussi un conseiller. Cela signifie qu’il va donner des conseils sur les travaux à effectuer. Il s’occupera également des copropriétés pour éviter les différences trop marquées dans un même bâtiment. Selon Alain Maron, ministre bruxellois en charge de la Transition climatique, “le certificat va devenir un véritable instrument pour guider la décarbonisation“.
En revanche, les primes à la rénovation n’existent plus, mais le gouvernement bruxellois a aussi adopté jeudi un plan social climat, indiquent toujours nos confrères du Soir. Il prévoit des aides spécifiques pour les personnes les plus précaires. Le but est d’atténuer les effets de la future augmentation des prix des combustibles fossiles prévue par l’Europe. Deux aides cumulables sont notamment prévues. La première concerne un préfinancement complet pour certains travaux réalisés dans les passoires énergétiques. La seconde est l’instauration du taux zéro pour le prêt Ecoreno.
■ Reportage de Thomas Dufrane, Nicolas Scheenaerts et Jill Tassin