Brussels Airport s’adapte à l’interdiction des voyages non-essentiels
A partir de ce mercredi et jusqu’au 1er mars, les voyages non-essentiels à partir et vers la Belgique, sont interdits. Cela a des impacts importants pour l’aéroport bruxellois.
Ce matin, le hall des départs était plutôt vide. Aujourd’hui, on comptait une cinquantaine de vols avec 2.000 passagers. Hier, il y avait 6 à 8.000 passagers par jour alors que d’habitude, l’aéroport tourne autour des 55 à 60.000 passagers par jour soit 600 vols.
L’aéroport tourne au ralenti depuis plusieurs mois et cela a des conséquences sur les finances de Brussels Airport et des sociétés qui y travaillent. Pour le moment, le chômage temporaire suffit mais cela ne pourra pas durer trop longtemps. Brussels airport ne s’attend pas à un retour à la normale avant 2024 voire 2025 même si les compagnies aériennes espèrent un retour des voyageurs pour cet été. Concernant les vacances de Pâques, l’incertitude demeure.
A cela s’ajoute les contrôles de police. Les compagnies aériennes doivent vérifier les déclarations sur l’honneur des passagers lors du check-in. La police fédérale peut aussi les contrôler au moment du passage de la frontière. Et au retour, la police contrôle évidemment les PLF (passenger locator form).
■ Interview de Nathalie Pierard, porte-parole de Brussels Airport par Vanessa Lhuillier