Bientôt des cours de médecine de guerre à l’université ?

La médecine de guerre est différente de celle pratiquée habituellement.

Au vu du contexte actuel, la défense et le SPF santé publique demandent aux facultés de médecine du pays d’enseigner la médecine de guerre et la médecine catastrophe. Ce n’est pas encore pour tout de suite mais l’idée est accueillie favorablement par le corps professoral, les étudiants et les experts militaires.

“On ne revoit pas du jour au lendemain tout un programme d’études en médecine. Il y aura toujours des AVC, des cancers etc. Donc il faut évidemment qu’on forme nos étudiants d’abord à tout ça”, explique Nicolas Tajeddine, doyen de la faculté de médecine à l’UCLouvain. “Nous devons voir avec la Défense quelles sont leurs demandes particulières. Se demander si ce que nous faisons est déjà en adéquation avec leur demande ou s’il y a des choses qu’on pourrait éventuellement adapter, améliorer“, continue-t-il.

A quoi ressemblent les blessures de guerre ? Des blessures complexes. Le Colonel Bart Vanderheyden, chirurgien et chef du département hospitalisation à l’hôpital militaire Reine Astrid, explique : “Les blessures de guerre sont un mélange, ça peut être des traumatismes pénétrants, non-pénétrants… et ça devient un peu plus compliqué pour traiter un tel patient.”

Des rencontres sont prévues dans les prochains mois entre les universités et la Défense.

  • Un reportage d’Arnaud Bruckner, Yannick Vangansbeek – Victoria Goor – Corinne De Beul 

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11 mars 2025 - 19h01
Modifié le 12 mars 2025 - 09h42