Berchem-Saint-Agathe songe à un nouveau plan de mobilité, sans lien avec Good Move

La commune s’est portée candidate pour un appel à projet régional et vient de décrocher des subsides.

La commune ambitionne de canaliser le trafic de transit. Les autorités locales estiment qu’un bon nombre de Berchemois souffrent de nuisance qui en découle. L’entité du nord-ouest de Bruxelles, on le rappelle, est une porte d’entrée sur Bruxelles, avec son accès au ring, via l’avenue Charles-Quint.

Ensuite, autre projet dans les cartons : le réaménagement de la place Schweitzer. Elle est souvent décriée pour son manque de clarté. La STIB va également entreprendre des travaux pour agrandir les quais. Les trams 4000, plus longs, s’arrêteront à cet arrêt dans les prochaines années. Plus globalement, toute la portion à l’ouest de la chaussée de Gand qui va bénéficier d’un nouveau plan de mobilité.

Contrat local de mobilité

La commune réfléchit à un contrat local de mobilité et non pas labélisé “Good Move”, à croire que cette appellation fait désormais peur. Contacté, le bourgmestre, Christian Lamouline ne souhaite pas reproduire les erreurs qui, selon lui, se sont déroulée dans plusieurs communes bruxelloises à avoir instauré ce plan. Il pointe notamment le manque de concertation avec les riverains, ou encore la rapidité d’application.

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À Berchem-Sainte-Agathe, un bureau d’étude ou un consultant en mobilité sera chargé d’analyser les besoins de la commune. Les autorités locales veulent le faire en douceur, en intégrant au maximum les habitants, durant plus d’un an.

Les premières vraies applications qui découleront de cette phase ne sont pas prévues avant 2025. Au total, les subsides régionaux que va percevoir Berchem s’élèvent à environ 4 millions d’euros.

Ma. Ar. – Illustration : capture d’écran Google Street View