Benoit Hellings et le stade : “La folie des grandeurs, c’est fini”
Benoît Hellings, échevin des Sports écolo à la Ville de Bruxelles était l’invité de Fabrice Grosfilley dans Plus d’actu.
La Ville de Bruxelles a décidé de financer sur fonds propres des travaux de modernisations du stade roi Baudouin, a annoncé en début de semaine l’échevin des sports Benoit Hellings. Une somme modeste à l’échelle de la Ville (2,3 millions d’euros) qui servira notamment à remplacer les 50 000 sièges. Ces travaux permettent de garder le stade opérationnel, a ainsi précisé l’échevin dans “+ d’actu” : “on pourra encore jouer des matchs d’envergure internationale avec les Diables rouges ou des matchs de coupes d’Europe. Le stade roi Baudouin est vivant avec un investissement relativement limité. On va accueillir 7 concerts cet été, dont les Rolling Stones, ce n’est pas rien”. Benoit Hellings a précisé que ces travaux étaient suffisants pour accueillir la finale de la Nation’s league en 2023 (ce sera possible si les Diables rouges atteignent les demi-finales).
Interrogé sur des travaux plus importants qui permettraient d’accueillir une finale de Ligue des champions ou la coupe du monde de football féminin de 2027, l’échevin des sports s’est en revanche montré peu enthousiaste, se distanciant nettement de son prédécesseur Alain Courtois (MR). “Une rénovation du stade à 200 millions, personne n’a cet argent aujourd’hui. Pour la coupe du monde de Football 2027, il faudrait un investissement du fédéral. Mais ce n’est pas à l’ordre du jour. Il faut que les investissements publics restent limités. On a d’autres enjeux. La folie des grandeurs, c’est fini. Il faut atteindre ce qu’on peut atteindre avec des objectifs précis. Il faut arrêter de rêver à des Euros ou à des coupes du monde”.
Le premier échevin de la Ville de Bruxelles évoque également dans cet entretien l’opération « In the streets » qui proposera des animations sportives à partir du 14 juillet ainsi que le redimensionnement du projet Néo et l’entrée en vigueur du plan Good move à la mi-août.
■ Fabrice Grosfilley